. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Le prince Giorgi Eristavi (g\u00E9orgien : \u10D2\u10D8\u10DD\u10E0\u10D2\u10D8 \u10D4\u10E0\u10D8\u10E1\u10D7\u10D0\u10D5\u10D8 ; 1813 - 9 septembre 1864) est un dramaturge, po\u00E8te et journaliste g\u00E9orgien. Il a fond\u00E9 le th\u00E9\u00E2tre g\u00E9orgien moderne. Il na\u00EEt en 1813 dans le village d'Odzissi (pr\u00E8s de Doucheti) dans une grande famille noble qui compta des eristavi (ducs) de Ksani au service des rois de G\u00E9orgie. Il fait ses \u00E9tudes \u00E0 Tbilissi et Moscou. \u00C0 son retour en G\u00E9orgie, il devient membre d'une soci\u00E9t\u00E9 secr\u00E8te qui pr\u00E9pare un soul\u00E8vement contre le pouvoir imp\u00E9rial russe. Son premier po\u00E8me est publi\u00E9 en 1832 : il s'agit de \u00AB Une l\u00E9gende oss\u00E8te \u00BB (\u10DD\u10E1\u10E3\u10E0\u10D8 \u10DB\u10DD\u10D7\u10EE\u10E0\u10DD\u10D1\u10D0, revu et publi\u00E9 sous le nom \u10D6\u10D0\u10E0\u10D4 \u10D3\u10D0 \u10E7\u10D0\u10DC\u10D8\u10DB\u10D0\u10D7 (Zare da Qanimat) en 1853), histoire d'amour tragique sur fond de lutte des montagnards g\u00E9orgiens et oss\u00E8tes contre l'arm\u00E9e perse du chah Abbas II au XVIIe si\u00E8cle."@fr . . . . . . . . "181581013"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . "7523244"^^ . . . . . . "Giorgi Eristavi"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "4330"^^ . . . . . . . . "Le prince Giorgi Eristavi (g\u00E9orgien : \u10D2\u10D8\u10DD\u10E0\u10D2\u10D8 \u10D4\u10E0\u10D8\u10E1\u10D7\u10D0\u10D5\u10D8 ; 1813 - 9 septembre 1864) est un dramaturge, po\u00E8te et journaliste g\u00E9orgien. Il a fond\u00E9 le th\u00E9\u00E2tre g\u00E9orgien moderne. Il na\u00EEt en 1813 dans le village d'Odzissi (pr\u00E8s de Doucheti) dans une grande famille noble qui compta des eristavi (ducs) de Ksani au service des rois de G\u00E9orgie. Il fait ses \u00E9tudes \u00E0 Tbilissi et Moscou. \u00C0 son retour en G\u00E9orgie, il devient membre d'une soci\u00E9t\u00E9 secr\u00E8te qui pr\u00E9pare un soul\u00E8vement contre le pouvoir imp\u00E9rial russe. Son premier po\u00E8me est publi\u00E9 en 1832 : il s'agit de \u00AB Une l\u00E9gende oss\u00E8te \u00BB (\u10DD\u10E1\u10E3\u10E0\u10D8 \u10DB\u10DD\u10D7\u10EE\u10E0\u10DD\u10D1\u10D0, revu et publi\u00E9 sous le nom \u10D6\u10D0\u10E0\u10D4 \u10D3\u10D0 \u10E7\u10D0\u10DC\u10D8\u10DB\u10D0\u10D7 (Zare da Qanimat) en 1853), histoire d'amour tragique sur fond de lutte des montagnards g\u00E9orgiens et oss\u00E8tes contre l'arm\u00E9e perse du chah Abbas II au XVIIe si\u00E8cle. Quand le complot contre le pouvoir imp\u00E9rial s'\u00E9vente en 1832, Eristavi est envoy\u00E9 un an en prison, puis quatre ans comme fantassin \u00E0 Wilno (aujourd'hui Vilnius, Lituanie) o\u00F9 il apprend le polonais et est marqu\u00E9 par le romantisme d'Adam Mickiewicz. En 1842, il est autoris\u00E9 \u00E0 se r\u00E9installer en G\u00E9orgie o\u00F9 il se marie. Il rejoint bient\u00F4t le service civil russe et devient l'assistant de Mikhail Vorontsov, vice-roi du Caucase. C'est sous le patronage de cet homme lib\u00E9ral qu'il prend la direction du Th\u00E9\u00E2tre g\u00E9orgien de Tbilissi, inactif depuis 1795. La compagnie offre sa premi\u00E8re repr\u00E9sentation le 1er janvier 1851 et occupe plus tard le nouveau th\u00E9\u00E2tre sur la place centrale de Tbilissi (aujourd'hui Place de la Libert\u00E9). C'est presque seul qu'Eristavi cr\u00E9e et dirige la troupe et \u00E9crit ses premi\u00E8res com\u00E9dies, originales ou traduites, dans lesquelles il tient le r\u00F4le principal. Il fonde et \u00E9dite \u00E9galement les 24 num\u00E9ros du journal litt\u00E9raire Tsiskari et \u00E9crit ses premi\u00E8res critiques litt\u00E9raires sous le nom russe de Gloukharitch (\u00AB fils du sourd \u00BB). Malgr\u00E9 sa loyaut\u00E9 envers l'administration russe, il raille le gouvernement imp\u00E9rial et le syst\u00E8me vieillissant de l'aristocratie g\u00E9orgienne dans ses meilleures pi\u00E8ces, comme Le Proc\u00E8s (\u10D3\u10D0\u10D5\u10D0 (Dava), 1840) et L'Accord familial (\u10D2\u10D0\u10E7\u10E0\u10D0, 1849). Eristavi s'attaque avec audace \u00E0 un noble g\u00E9orgien d\u00E9g\u00E9n\u00E9r\u00E9 qui, ayant perdu tous ses id\u00E9aux et rong\u00E9 par l'envie et la col\u00E8re, exploite ses serfs, \u00E0 un bureaucrate russe corrompu et \u00E0 un usurier arm\u00E9nien qui extorque la petite noblesse f\u00E9odale. \u00C0 l'inverse, il traite la nouvelle g\u00E9n\u00E9ration de lib\u00E9raux id\u00E9alistes \u00E9duqu\u00E9s en Russie avec une sympathie condescendante. Ses pi\u00E8ces jouissent d'un r\u00E9el engouement populaire et sont tol\u00E9r\u00E9es par Vorontsov. Cependant, quand Vorontsov quitte la G\u00E9orgie en 1854, Eristavi est forc\u00E9 de quitter son poste. Il se retire dans le village de Khidistavi, pr\u00E8s de Gori. Son prot\u00E9g\u00E9 et successeur, Ivane Kereselidze, ne r\u00E9ussit \u00E0 faire vivre la compagnie que deux ans ; le th\u00E9\u00E2tre dispara\u00EEt en 1856. En plus de ses com\u00E9dies, de ses po\u00E8mes et de ses articles, on doit \u00E0 Eristavi un compte-rendu de son voyage \u00E0 Londres en 1862. Il meurt \u00E0 Gori en 1864 et est enterr\u00E9 \u00E0 l'\u00E9glise d'Ikorta."@fr . "Georgi Eristawi"@pl . "\u10D2\u10DA\u10E3\u10EE\u10D0\u10E0\u10D8\u10E9\u10D8"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .