. . . . . . . "David Howells Fleay (6 janvier 1907, Ballarat, Victoria - 7 ao\u00FBt 1993) est un naturaliste australien pionnier de la reproduction en captivit\u00E9 d'esp\u00E8ces menac\u00E9es, et a \u00E9t\u00E9 la premi\u00E8re personne \u00E0 r\u00E9ussir \u00E0 faire se reproduire un ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) en captivit\u00E9. Sa m\u00E8re, Maude Glover Fleay, a \u00E9tudi\u00E9 la peinture sous la direction de Fred McCubbin, son p\u00E8re, William Henry Fleay, \u00E9tait pharmacien \u00E0 Ballarat. Apr\u00E8s ses \u00E9tudes secondaires, Fleay a commenc\u00E9 \u00E0 \u00EAtre employ\u00E9 dans la pharmacie de son p\u00E8re puis a \u00E9t\u00E9 bri\u00E8vement professeur au lyc\u00E9e de Ballarat."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "David Fleay"@pt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "2925560"^^ . "185709391"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . "8119"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "David Fleay"@fr . . . . "David Howells Fleay (6 janvier 1907, Ballarat, Victoria - 7 ao\u00FBt 1993) est un naturaliste australien pionnier de la reproduction en captivit\u00E9 d'esp\u00E8ces menac\u00E9es, et a \u00E9t\u00E9 la premi\u00E8re personne \u00E0 r\u00E9ussir \u00E0 faire se reproduire un ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) en captivit\u00E9. Sa m\u00E8re, Maude Glover Fleay, a \u00E9tudi\u00E9 la peinture sous la direction de Fred McCubbin, son p\u00E8re, William Henry Fleay, \u00E9tait pharmacien \u00E0 Ballarat. Apr\u00E8s ses \u00E9tudes secondaires, Fleay a commenc\u00E9 \u00E0 \u00EAtre employ\u00E9 dans la pharmacie de son p\u00E8re puis a \u00E9t\u00E9 bri\u00E8vement professeur au lyc\u00E9e de Ballarat. Il quitte Ballarat en 1927 pour passer son baccalaur\u00E9at en sciences et devenir professeur \u00E0 l'Universit\u00E9 de Melbourne. L\u00E0, il a rencontr\u00E9 une \u00E9tudiante, Mary Sigrid Collie, qu'il \u00E9pousa en 1931, la m\u00EAme ann\u00E9e qu'il obtint ses dipl\u00F4mes d'enseignant en sciences naturelles. Il sera employ\u00E9 comme enseignant au lyc\u00E9e de Ballarat jusqu'en 1934. Son int\u00E9r\u00EAt pour la nature, co\u00EFncida avec l'\u00E9veil de l'int\u00E9r\u00EAt scientifique pour les esp\u00E8ces menac\u00E9es et la r\u00E9alisation, dans le public, que les animaux australiens pouvaient avoir d'autres int\u00E9r\u00EAts que de servir de source de nourriture. Il a r\u00E9alis\u00E9 l'importance de la conservation des esp\u00E8ces en voie de disparition d\u00E8s le d\u00E9but de sa carri\u00E8re quand, en 1933, il fut la derni\u00E8re personne \u00E0 photographier un thylacine (tigre de Tasmanie) au zoo de Hobart. Lors de la prise de photo, il fut mordu aux fesses, et assuma fi\u00E8rement sa cicatrice tout au long de sa vie. En 1934, Fleay est invit\u00E9 \u00E0 concevoir et mettre en place la section animal australien au zoo de Melbourne et va y travailler pendant 4 ans. Pendant ce temps, il obtient des r\u00E9sultats pour ses recherches, notamment le premier \u00E9levage en captivit\u00E9 d'\u00E9meus, de plusieurs autres esp\u00E8ces d'oiseaux, comme le podarge gris, mais aussi de marsupiaux comme le koala. Il a \u00E9galement commenc\u00E9 des recherches sur la reproduction de l'ornithorynque. En 1937, il porta aussi ses efforts sur l'\u00E9ducation du public en faisant des \u00E9missions scientifiques sur une station de radio de Melbourne. Plus tard cette ann\u00E9e-l\u00E0, les d\u00E9saccords avec la direction du zoo atteignent leur paroxysme et Fleay est licenci\u00E9, principalement parce qu'il croyait que les oiseaux et les animaux en captivit\u00E9 doivent \u00EAtre nourris comme dans la nature. En 1962 Fleay cofonda la Wildlife Conservation Society du Queensland avec Judith Wright, Brian Clouston et Kathleen McArthur. Par simple co\u00EFncidence, la r\u00E9serve d'Healesville, \u00E0 quelque 90 km de Melbourne, avait besoin d'un directeur et il fut nomm\u00E9. La r\u00E9serve abritait des quolls, des diables de Tasmanie, des dingos et divers oiseaux de proie, auquel il a ajout\u00E9 des serpents-tigres pour r\u00E9cup\u00E9rer du venin et des ornithorynques. Beaucoup d'animaux \u00E9taient log\u00E9s dans de grands parcs dans lesquels les visiteurs entraient et sortaient par des portes basculantes afin de pouvoir \u00EAtre directement en contact avec les animaux. Il a \u00E9galement organis\u00E9 l'alimentation des ornithorynques en spectacle quotidien. Sa plus grande r\u00E9ussite \u00E0 Healesville eut lieu en 1943, quand il obtint, le 5 novembre 1943, \u00AB Corrie \u00BB le premier ornithorynque n\u00E9 en captivit\u00E9. Son enclos pour les ornithorynques reproduisait les conditions de vie des animaux dans la nature avec notamment de l'eau courante pour imiter les ruisseaux. Personne d'autre que Fleay n'a r\u00E9ussi \u00E0 faire se reproduire un ornithorynque jusqu'en 1998, ann\u00E9e o\u00F9 la r\u00E9serve d'Healseville eut une deuxi\u00E8me naissance. Depuis lors, l'\u00E9v\u00E8nement n'a pu se reproduire qu'en deux endroits: \u00E0 Healesville et au zoo de Taronga (jumeaux). En 1947, il emmena avec lui trois ornithorynques \u00E0 New York pour le zoo du Bronx, o\u00F9 ils ont occup\u00E9 un parc construit selon ses plans. Il a \u00E9tudi\u00E9 les conditions d'\u00E9levage dans diff\u00E9rents zoos et r\u00E9serves de la vie sauvage \u00E0 travers les \u00C9tats-Unis. De retour \u00E0 Healesville, en octobre, il eut la surprise d'apprendre que le Conseil de direction l'avait sanctionn\u00E9 pour avoir fourni sans autorisation des animaux \u00E0 diff\u00E9rents zoos \u00E9trangers. Bien que les faits reproch\u00E9s soient faux, cette d\u00E9cision le blessa consid\u00E9rablement: il fut r\u00E9trograd\u00E9 et est demeur\u00E9 \u00E0 Healesville comme consultant. Il avait \u00E9galement chez lui un certain nombre d'animaux pour lesquels il organisait des visites payantes, mais en 1951, le gouvernement du Victoria interdit aux particuliers de percevoir des droits d'entr\u00E9e pour voir des animaux. Cela le d\u00E9cida \u00E0 aller s'installer ailleurs. Apr\u00E8s de longues recherches, il trouva un endroit qui lui convenait dans l'estuaire de la Tallebudgera dans l'arri\u00E8re-pays du cap Burleigh sur la Gold Coast au Queensland. L'endroit offrait un habitat naturel intact pour les koalas en m\u00EAme temps que des zones d\u00E9bois\u00E9es (il s'agissait d'anciennes terres cultiv\u00E9es) pour installer des enclos pour les animaux. Fleay acheta progressivement l'endroit \u00E0 partir de 1958 et installa des enclos pour que les gens puissent voir des ornithorynques, des serpents, des dingos, des tall\u00E9galles, des balbuzards, des crocodiles et des alligators, en revanche les bandicoots, les chauve-souris, les aigles de mer, les wallabies et les koalas, \u00E9taient en libert\u00E9 dans la for\u00EAt attenante. Toutefois, le principal int\u00E9r\u00EAt de Fleay fut toujours l'\u00E9tude scientifique des animaux. La r\u00E9gion poss\u00E9dait \u00E9galement un certain nombre de sambaquis utilis\u00E9s par les g\u00E9n\u00E9rations pr\u00E9c\u00E9dentes de Kombumerri, les aborig\u00E8nes de l'endroit. Fleay les a conserv\u00E9s et a maintenu de bonnes relations avec le Kombumerri. Les animaux \u00E9taient nourris en partie par des dons des boulangers, des bouchers locaux, ainsi que d'autres habitants qui lui donnaint des restes ou des cadavres d'animaux pour nourrir les hiboux (ou les goannas si la viande n'\u00E9tait plus fra\u00EEche). Les souris et les rats de l'Institut de recherche McKerras situ\u00E9 derri\u00E8re l'h\u00F4pital \u00E9taient aussi r\u00E9cup\u00E9r\u00E9s. Le ramassage de vers permettait de nourrir les ornithorynques; des anguilles, des pigeons et des chausse souris \u00E9taient \u00E9galement tu\u00E9s pour alimenter chouettes, serpents et crocodiles. Le parc a recueilli des animaux bless\u00E9s ou malades provenant de r\u00E9gions aussi lointaines que la Nouvelle-Guin\u00E9e ou le centre du Queensland. Ceux qui survivaient servaient \u00E0 la recherche ou \u00E0 l'\u00E9levage; les animaux originaires de la r\u00E9gion ont \u00E9t\u00E9 rel\u00E2ch\u00E9s dans la nature; les animaux morts ont nourri les vivants. En 1982, 150 000 m\u00B2 de la propri\u00E9t\u00E9 ont \u00E9t\u00E9 vendus au gouvernement du Queensland et sont devenus un parc de conservation de la nature. L'ann\u00E9e suivante, 81 000 m\u00B2 comprenant les enclos des animaux ont \u00E9galement \u00E9t\u00E9 vendus au gouvernement. Le reste du site (30 000 m\u00B2) a \u00E9t\u00E9 vendu en 1985. Aux termes de cet arrangement, David Fleay a continu\u00E9 \u00E0 vivre et \u00E0 travailler dans le parc: en 1983, celui-ci a \u00E9t\u00E9 ferm\u00E9 pendant 5 ans pour des travaux d'assainissement et il a rouvert en 1988. \u00C0 l'heure actuelle, le gouvernement est propri\u00E9taire du Fondation David Fleay Wildlife Park."@fr . . . . . . . . .