. . . . . . . "d\u00E9casyllabe"@fr . . . . . . "d\u00E9casyllabe"@fr . "Decas\u00EDlabo"@es . . . . "dix syllabes"@fr . . . . "2460"^^ . "Decasillabo"@it . "Un d\u00E9casyllabe est un vers de dix syllabes. En po\u00E9sie fran\u00E7aise, il fut d'abord utilis\u00E9 dans la po\u00E9sie \u00E9pique, puis il devint un des principaux vers lyriques \u00E0 partir du XIIIe si\u00E8cle et ce jusqu'au XVIe o\u00F9 l'alexandrin prit peu \u00E0 peu sa place. Comme ledit alexandrin, il comporte traditionnellement une c\u00E9sure apr\u00E8s la quatri\u00E8me syllabe : Femme je suis // pauvrette et ancienne,Qui rien ne sais ; // oncques lettre ne lus.Au moutier vois // dont suis paroissienneParadis peint, // o\u00F9 sont harpes et luths,Et un enfer // o\u00F9 damn\u00E9s sont boullusL\u2019un me fait peur, // l\u2019autre joie et liesse.La joie avoir // me fais, haute D\u00E9esse,\u00C0 qui p\u00E9cheurs // doivent tous recourir,Combl\u00E9s de foi, // sans feinte ni paresse :En cette foi // je veux vivre et mourir.(Villon, Ballade pour prier Notre-Dame) On trouve aussi, \u00E0 partir du XIXe si\u00E8cle, une c\u00E9sure \u00E0 l'h\u00E9mistiche : La faim fait r\u00EAver // les grands loups moroses ;La rivi\u00E8re court, // le nuage fuit ;Derri\u00E8re la vitre // o\u00F9 la lampe luit,Les petits enfants // ont des t\u00EAtes roses.(Hugo, Choses du soir) Un tel rythme fait facilement populaire, enfantin, plaisant mais il a pu \u00EAtre utilis\u00E9 dans des pi\u00E8ces tr\u00E8s lyriques : Nous aurons des lits // pleins d\u2019odeurs l\u00E9g\u00E8res,Des divans profonds // comme des tombeaux,Et d\u2019\u00E9tranges fleurs // sur des \u00E9tag\u00E8res,\u00C9closes pour nous // sous des cieux plus beaux.(Baudelaire, La Mort des Amants) Un autre po\u00E8me c\u00E9l\u00E8bre \u00E9crit en d\u00E9casyllabe est Le Cimeti\u00E8re marin de Paul Val\u00E9ry. \n* Portail de la po\u00E9sie"@fr . . "Zehnsilbler"@de . . . "Dziesi\u0119ciozg\u0142oskowiec"@pl . . . "D\u00E9casyllabe"@fr . "neuf syllabes"@fr . . . . . "onze syllabes"@fr . "Un d\u00E9casyllabe est un vers de dix syllabes. En po\u00E9sie fran\u00E7aise, il fut d'abord utilis\u00E9 dans la po\u00E9sie \u00E9pique, puis il devint un des principaux vers lyriques \u00E0 partir du XIIIe si\u00E8cle et ce jusqu'au XVIe o\u00F9 l'alexandrin prit peu \u00E0 peu sa place. Comme ledit alexandrin, il comporte traditionnellement une c\u00E9sure apr\u00E8s la quatri\u00E8me syllabe : On trouve aussi, \u00E0 partir du XIXe si\u00E8cle, une c\u00E9sure \u00E0 l'h\u00E9mistiche : La faim fait r\u00EAver // les grands loups moroses ;La rivi\u00E8re court, // le nuage fuit ;Derri\u00E8re la vitre // o\u00F9 la lampe luit,Les petits enfants // ont des t\u00EAtes roses.(Hugo, Choses du soir)"@fr . . . . . . . . . . . . . . "182819352"^^ . "540424"^^ . . . . . . .