. . . . . . "421"^^ . . "186642696"^^ . . . . . . . "Le crime environnemental (ou crime contre l'environnement ou crime \u00E9cologique parfois aussi d\u00E9nomm\u00E9 \u00E9cocide) est une notion juridique r\u00E9cente qui, m\u00EAme si elle ne poss\u00E8de pas de d\u00E9finition faisant l'unanimit\u00E9, est reconnue par la majorit\u00E9 des pays. On parle aussi d'\u00E9co-mafia pour d\u00E9signer les auteurs de ces crimes quand leurs m\u00E9thodes sont celles du crime organis\u00E9. Comme son nom l'indique, cette notion regroupe les incriminations incluses dans le droit de l'environnement et renvoie donc \u00E0 ce droit de l'environnement, mais elle peut aussi s\u2019inscrire dans les \u00AB conflits verts \u00BB ."@fr . . . . . . . . . "223"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "3624013"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "article 421-2 du Code p\u00E9nal"@fr . . . . . "article 223-1 du Code p\u00E9nal"@fr . . . . . "Le crime environnemental (ou crime contre l'environnement ou crime \u00E9cologique parfois aussi d\u00E9nomm\u00E9 \u00E9cocide) est une notion juridique r\u00E9cente qui, m\u00EAme si elle ne poss\u00E8de pas de d\u00E9finition faisant l'unanimit\u00E9, est reconnue par la majorit\u00E9 des pays. On parle aussi d'\u00E9co-mafia pour d\u00E9signer les auteurs de ces crimes quand leurs m\u00E9thodes sont celles du crime organis\u00E9. Comme son nom l'indique, cette notion regroupe les incriminations incluses dans le droit de l'environnement et renvoie donc \u00E0 ce droit de l'environnement, mais elle peut aussi s\u2019inscrire dans les \u00AB conflits verts \u00BB . Deux aspects et fondements sous-tendent cette notion : 1. \n* Un fondement \u00E9thique et philosophique : la reconnaissance du devoir de tous et chacun \u00E0 participer \u00E0 la protection de l'environnement ; C'est un principe en quelque sorte moral, \u00E9thique et universel. L'environnement est ici compris comme bien commun et \u00E9ventuellement, depuis quelques ann\u00E9es comme source de \u00AB services \u00E9cosyst\u00E9miques \u00BB plus ou moins vitaux, irrempla\u00E7ables ou importants et non pas comme un simple patrimoine. 2. \n* un fondement plus pragmatique, juridique : dans cette logique, un crime contre l'environnement est une infraction \u00E0 la l\u00E9gislation sur l'environnement, dont la sanction judiciaire est classifi\u00E9e dans la cat\u00E9gorie des crimes ; on parle alors plut\u00F4t de contravention environnementale, ou d'infraction environnementale. La reconnaissance du crime environnemental s'inscrit dans un objectif de lutte contre les catastrophes \u00E9cologiques. \u00C0 l'image des droits de l'homme qu'elles semblent compl\u00E9ter, ces notions ont pris de l'importance dans le droit anglophone et le droit europ\u00E9en de l'environnement ; essentiellement depuis les ann\u00E9es 1970 ; on les retrouve en France dans la charte de l'environnement int\u00E9gr\u00E9 en 2004 dans le bloc de constitutionnalit\u00E9 du droit fran\u00E7ais, c'est-\u00E0-dire adoss\u00E9e \u00E0 la constitution. Cette charte affirme des droits et les devoirs fondamentaux de tous et chacun relatifs \u00E0 la protection de l'environnement. Selon l'Observatoire national de la d\u00E9linquance et des r\u00E9ponses p\u00E9nales le nombre de ces crimes est en hausse spectaculaire dans le monde. Cette criminalit\u00E9 tend \u00E0 s'internationaliser. En France selon les statistiques disponibles, il a encore augment\u00E9 (de 20 %) de 2010 \u00E0 2012, pour atteindre un total d'environ 70 000. La Commission europ\u00E9enne consid\u00E9rait en 2014 que le march\u00E9 du repr\u00E9sentait alors 30 % du march\u00E9 mondial. L'ivoire des cornes de rhinoc\u00E9ros n'a jamais \u00E9t\u00E9 aussi recherch\u00E9 : plus de 1000 rhinoc\u00E9ros ont \u00E9t\u00E9 victimes de braconniers en 2013 (contre 13 en 2007). L'ivoire d'\u00E9l\u00E9phant a justifi\u00E9 la mort par braconnage de 22 000 d'entre eux en 2012 et le trafic d'esp\u00E8ces sauvages repr\u00E9senterait un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars. Selon un rapport d'Interpol et du Programme des Nations unies pour l'Environnement, cette forme de criminalit\u00E9 est en 2014 situ\u00E9e au quatri\u00E8me rang des activit\u00E9s illicites dans le monde (apr\u00E8s les stup\u00E9fiants, la contrefa\u00E7on et le trafic d\u2019\u00EAtres humains. Ses profits sont estim\u00E9s (2014) \u00EAtre entre 70 et 213 milliards de dollars par an, rien que pour Le trafic d\u2019animaux et de produits forestiers. En France, la notion de \u00AB pr\u00E9judice environnemental \u00BB pourrait \u00EAtre introduite plus clairement dans le code civil avant la fin 2015."@fr . . "CP"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Environmental crime"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Delito ecol\u00F3gico"@es . . . "Ichthyosaura alpestris"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "Delicte ecologic"@oc . . . . . "\u062C\u0631\u064A\u0645\u0629 \u0628\u064A\u0626\u064A\u0629"@ar . . . . . . . "H\u00E0nh vi vi ph\u1EA1m m\u00F4i tr\u01B0\u1EDDng"@vi . . . "Crime environnemental"@fr . . "Category:Triturus alpestris"@fr . "41041"^^ . . . . . . . . . . . . . . . .