. . . . . . . . . . . . . . . . . "178658856"^^ . . . . . . "12785351"^^ . "5018"^^ . . . "Proofreading (biology)"@en . . "Correction sur \u00E9preuves (biologie)"@fr . . . "Proofreading"@it . . . . . . . "\u6821\u6B63 (\u751F\u7269\u5B66)"@ja . . . "La correction sur \u00E9preuves ou proof-reading en anglais d\u00E9signe en g\u00E9n\u00E9tique les proc\u00E9d\u00E9s de correction d'erreurs apparaissant lors de la r\u00E9plication de l'ADN. Cette notion a \u00E9t\u00E9 propos\u00E9e pour la premi\u00E8re fois par Hopfield et Nino. Elle peut concerner \u00E9galement la r\u00E9paration d'erreurs survenant dans la sp\u00E9cificit\u00E9 du syst\u00E8me immunitaire, la reconnaissance enzyme-substrat ainsi que de nombreux autres processus n\u00E9cessitant une sp\u00E9cificit\u00E9 intensifi\u00E9e. Les m\u00E9canismes de correction sur \u00E9preuves d\u00E9crits par Hopfield et Ninio sont des processus actifs \u00E0 l'\u00E9tat de non-\u00E9quilibre qui consomment de l\u2019ATP pour renforcer la sp\u00E9cificit\u00E9 de diverses r\u00E9actions biochimiques. Chez les bact\u00E9ries, les trois ADN polym\u00E9rases (I, II et III) ont la capacit\u00E9 de faire des corrections sur \u00E9preuves en utilisant l\u2019activit\u00E9 exonucl\u00E9ase 3 '\u2192 5'. Lorsqu'une paire de bases incorrecte est reconnue, l'ADN polym\u00E9rase change son sens d'une paire de bases et \u00E9limine la base mal appari\u00E9e. Apr\u00E8s l'excision de la base, la polym\u00E9rase peut r\u00E9ins\u00E9rer la base correcte et la r\u00E9plication peut suivre son cours. Chez les eucaryotes, seules les polym\u00E9rases qui catalysent l'\u00E9longation (delta et epsilon) ont une capacit\u00E9 de correction sur \u00E9preuves (activit\u00E9 exonucl\u00E9ase 3 '\u2192 5'). La correction sur \u00E9preuves intervient \u00E9galement dans la traduction de l'ARNm pour la synth\u00E8se des prot\u00E9ines. Dans ce cas, l'un des m\u00E9canismes est la lib\u00E9ration de tout aminoacyl-ARNt incorrect avant la formation de la liaison peptidique. L'\u00E9tendue de la correction sur \u00E9preuves dans la r\u00E9plication de l'ADN d\u00E9termine le taux de mutation et varie d'une esp\u00E8ce \u00E0 l'autre. Par exemple, une perte de correction due \u00E0 des mutations du g\u00E8ne codant l'ADN polym\u00E9rase epsilon donne un g\u00E9notype hyper-mut\u00E9 avec plus de 100 mutations par Mb d'ADN impliqu\u00E9 dans les cancers colorectaux humains. L'\u00E9tendue de la correction sur \u00E9preuves dans d'autres processus mol\u00E9culaires peut d\u00E9pendre de la taille effective de la population de l'esp\u00E8ce et du nombre de g\u00E8nes affect\u00E9s par le m\u00EAme m\u00E9canisme de correction sur \u00E9preuves."@fr . . . . . . . . . . . "\u6821\u5C0D (\u751F\u7269\u5B78)"@zh . . . . . . . . . . . . . "La correction sur \u00E9preuves ou proof-reading en anglais d\u00E9signe en g\u00E9n\u00E9tique les proc\u00E9d\u00E9s de correction d'erreurs apparaissant lors de la r\u00E9plication de l'ADN. Cette notion a \u00E9t\u00E9 propos\u00E9e pour la premi\u00E8re fois par Hopfield et Nino. Elle peut concerner \u00E9galement la r\u00E9paration d'erreurs survenant dans la sp\u00E9cificit\u00E9 du syst\u00E8me immunitaire, la reconnaissance enzyme-substrat ainsi que de nombreux autres processus n\u00E9cessitant une sp\u00E9cificit\u00E9 intensifi\u00E9e. Les m\u00E9canismes de correction sur \u00E9preuves d\u00E9crits par Hopfield et Ninio sont des processus actifs \u00E0 l'\u00E9tat de non-\u00E9quilibre qui consomment de l\u2019ATP pour renforcer la sp\u00E9cificit\u00E9 de diverses r\u00E9actions biochimiques."@fr .