. . . . "1995"^^ . "Color constancy"@en . . "Colour Vision"@fr . "8165"^^ . "Const\u00E0ncia de color"@ca . "\u0426\u0432\u0435\u0442\u043E\u043F\u043E\u0441\u0442\u043E\u044F\u043D\u0441\u0442\u0432\u043E"@ru . . . . . . . . . "A Study in Cognitive Science and Philosophy of Science"@fr . . . . . . . . . "Thompson"@fr . . . . . . . . . . "11672149"^^ . . . . . "en"@fr . . . . . . . . "La constance des couleurs est la capacit\u00E9 de la vision humaine \u00E0 reconna\u00EEtre aux objets une couleur stable dans des conditions d'\u00E9clairement vari\u00E9es. Ewald Hering a le premier reconnu cette propri\u00E9t\u00E9 de la vision des couleurs, qui montre qu'\u00AB il n'y a pas de correspondance biunivoque entre longueur d'onde et couleur per\u00E7ue \u00BB. En dehors du laboratoire de colorim\u00E9trie, dans les conditions ordinaires, nous ne voyons pas les couleurs simplement selon la r\u00E9partition des longueurs d'onde des lumi\u00E8res qui atteignent la r\u00E9tine. Exemple : Une feuille blanche renvoie environ 40% de la lumi\u00E8re \u00E9galement quelle que soit la longueur d'onde de la lumi\u00E8re ; une feuille qui renvoie 5% ou moins se per\u00E7oit comme noire. Pla\u00E7ons la feuille blanche \u00E0 l'ombre, et la feuille noire au soleil : nous continuons \u00E0 les identifier respectivement comme blanche et noire bien que la feuille blanche renvoie consid\u00E9rablement moins de lumi\u00E8re que la feuille noire. La constance de couleur ne se r\u00E9duit pas \u00E0 l'adaptation visuelle chromatique : le syst\u00E8me visuel ne tient pas seulement compte de l'illumination d'ensemble, mais du contraste local entre les objets pour leur attribuer une couleur. La constance de couleur est manifeste dans toutes les conditions d'\u00E9clairage habituelles ; elle cesse cependant dans les lumi\u00E8res qui s'en \u00E9loignent excessivement ; la perception de la couleur devient alors incertaine. Elle n'est pas absolue ; on peut construire des dispositifs qui la mettent en d\u00E9faut. Edwin Land, r\u00E9alisant de nombreuses exp\u00E9riences psychophysiques sur la constance de couleur, en conclut que le syst\u00E8me visuel n'analyse pas le rayonnement lumineux provenant d'un objet pour en tirer une perception de couleur, mais compare les r\u00E9ponses des c\u00F4nes des trois types qui tapissent une partie du fond de la r\u00E9tine pour estimer la r\u00E9flectance spectrale des objets. Un mod\u00E8le du syst\u00E8me visuel doit, selon la voie de recherche qu'il ouvre, \u00EAtre capable d'indiquer comment, \u00E0 partir des indications insuffisantes que fournissent les capteurs de la r\u00E9tine, se forme cette perception li\u00E9e \u00E0 l'objet . Cette capacit\u00E9 donne \u00E0 l'esp\u00E8ce un avantage pratique dans son interaction avec son environnement. Elle peut se mettre en rapport avec d'autres instances de constance perceptuelle visuelle : le sujet, par exemple, conserve une notion stable de la grandeur d'un objet quel que soit son \u00E9loignement, malgr\u00E9 la variation de sa grandeur apparente."@fr . "Evan"@fr . "187401475"^^ . "\u062B\u0628\u0627\u062A \u0644\u0648\u0646\u064A"@ar . "Constance de couleur"@fr . . . "La constance des couleurs est la capacit\u00E9 de la vision humaine \u00E0 reconna\u00EEtre aux objets une couleur stable dans des conditions d'\u00E9clairement vari\u00E9es. Ewald Hering a le premier reconnu cette propri\u00E9t\u00E9 de la vision des couleurs, qui montre qu'\u00AB il n'y a pas de correspondance biunivoque entre longueur d'onde et couleur per\u00E7ue \u00BB. En dehors du laboratoire de colorim\u00E9trie, dans les conditions ordinaires, nous ne voyons pas les couleurs simplement selon la r\u00E9partition des longueurs d'onde des lumi\u00E8res qui atteignent la r\u00E9tine. Exemple :"@fr . "Evan Thompson"@fr . . . . . . . . . .