. "Politiquement franc sous le r\u00E8gne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nomino\u00EB devient politiquement breton sous le r\u00E8gne de Charles II le Chauve. Les descendants de Nomino\u00EB et de son fils Erispo\u00EB font de Rennes leur fief et parviennent aussi \u00E0 en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en d\u00E9pit de quelques \u00E9v\u00E8nements contraires. Gurwant, Judica\u00EBl, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe si\u00E8cle. \n* Vingt cinq ans apr\u00E8s l'arriv\u00E9e muscl\u00E9e de Lambert et Nomino\u00EB \u00E0 Rennes, c'est Gurvant, le Rennais, gendre d'Erispo\u00EB, qui en l'an 875, bien que malade et moribond, inflige deux d\u00E9faites successives au comte de Vannes Pascweten, gr\u00E2ce \u00E0 sa cavalerie. \n* En 875, apr\u00E8s 25 ans, Gurwant n\u2019a pas fait r\u00E9parer les portes de Rennes. Pascweten est au courant. Les combats ont lieu un peu au sud de Rennes entre Gurwant et la grande arm\u00E9e de Pascweten. Sachant qu'ils \u00E9taient moins de 1 000 hommes contre nettement plus de 3 000 dans l'arm\u00E9e de Pascweten, les pessimistes qui avaient l\u00E2ch\u00E9 Gurvand et rejoint Pascweten avaient accentu\u00E9 encore un peu plus ce d\u00E9s\u00E9quilibre. Gurwant dit \u00E0 ses fid\u00E8les : \u00AB Ce n'est pas le nombre mais Dieu qui donne la victoire ! \u00BB. La bande viking d'Hasting en profita pour investir Rennes pendant la bataille comme convenu avec Pascweten. En 875, ils entr\u00E8rent facilement dans Rennes, mais ils ne s'attendaient pas \u00E0 un retour victorieux de Gurwant dans sa ville. Comme \u00E0 Brissarthe en 866, les Vikings d'Hasting dans une \u00E9glise, l'\u00E9glise Saint-Melaine. Mais ils n'ont en sortent au milieu de la nuit. Au petit matin, il n'y avait plus personne dans l'\u00E9glise. En d\u00E9pit de sa premi\u00E8re d\u00E9faite, Pascweten reprit bient\u00F4t la route de Rennes, apr\u00E8s avoir appris que le moribond Gurwant \u00E9tait \u00E0 l'agonie. Cette fois, le moribond infligea \u00E0 Pascweten une d\u00E9faite encore plus s\u00E9v\u00E8re que la pr\u00E9c\u00E9dente. Gurwant avait encore gagn\u00E9, mais \u00E9puis\u00E9 par tant d'efforts, il rendit son dernier soupir en rentrant chez lui \u00E0 Rennes. Pascweten ne vint pas \u00E0 son enterrement. Quelques mois plus tard, on apprit que Pascweten s'\u00E9tait fait tuer par ses mercenaires vikings qui avaient sans doute avec lui un diff\u00E9rend financier. \u00C0 Rennes, Judica\u00EBl qui avait pris la rel\u00E8ve de Gurwant, son p\u00E8re, devint bient\u00F4t un adversaire redoutable et redout\u00E9 des Vikings. \u00C0 Vannes, Alain, qui avait succ\u00E9d\u00E9 \u00E0 son fr\u00E8re Pascweten, d\u00E9cida de se mettre d'accord avec Judica\u00EBl pour chasser les Vikings. Toutefois, Alain laissa le fougueux Judica\u00EBl s'en charger. Judica\u00EBl se fit tuer en poursuivant des Vikings, ce qui permit \u00E0 Alain de devenir Alain le Grand en achevant le travail, les enfants de Judica\u00EBl n'ayant vraisemblablement pas l'\u00E2ge de prendre le relais de leur p\u00E8re sur le terrain. Apr\u00E8s la mort d'Alain Ier, les Vikings revinrent en force, for\u00E7ant les descendants de la maison vannetaise de Pascweten \u00E0 chercher refuge dans l'\u00EEle de Bretagne, chez les rois saxons. Rennes ne conserve pas par hasard le meilleur souvenir de son \u00E9v\u00EAque Sylvestre de la Guerche, fondateur du quartier \u00AB Bourg l'\u00C9v\u00EAque \u00BB, en fonction de 1078 \u00E0 sa mort en 1093. Entre ces deux dates, il y eut en th\u00E9orie une br\u00E8ve interruption de ses fonctions, puisqu'il fut temporairement d\u00E9pos\u00E9 par le concile de Poitiers. Sylvestre Mainguen\u00E9 \u00E9tait le baron de La Guerche, p\u00E8re de famille aussi, mais veuf. Sa situation \u00E9tait tout \u00E0 fait conforme aux usages dans l'\u00C9glise bretonne, qui n'avait pas jusque-l\u00E0 l'habitude du c\u00E9libat et du v\u0153u de chastet\u00E9. S'il reprit sa place apr\u00E8s que le concile de Poitiers l'eut d\u00E9pos\u00E9, c'est seulement parce que la population rennaise s'\u00E9tait soulev\u00E9e pour le garder comme \u00E9v\u00EAque. \u00C0 contrario, son successeur, le pr\u00E9lat angevin Marbode, auteur dans sa jeunesse d'un vilain po\u00E8me en latin sur Rennes, rejet\u00E9 par les Rennais attendit trois ans pour venir prendre ses fonctions \u00E0 Rennes, par la volont\u00E9 du pape qui l'imposa aux Rennais. \n* 1182 Henri II d\u2019Angleterre assi\u00E8ge et s\u2019empare de la ville."@fr . . . . . . . . . . . "23000"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "189417860"^^ . . "Rennes"@en . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .