. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "4809"^^ . . . . "Bal des victimes"@fr . "Bals des victimes"@en . "Les Bals des victimes \u00E9taient des bals qui auraient \u00E9t\u00E9 cr\u00E9\u00E9s par des associations apr\u00E8s la p\u00E9riode de la Terreur. Pour \u00EAtre admis dans ces associations ou dans ces bals, on devait avoir eu un proche parent guillotin\u00E9 pendant la R\u00E9volution. Les bals des victimes ont commenc\u00E9 apr\u00E8s l'ex\u00E9cution de Maximilien de Robespierre (28 juillet 1794 : 10 thermidor an II). Comme apr\u00E8s toute p\u00E9riode d'oppression, ce fut une \u00E9poque de lib\u00E9ration et de r\u00E9jouissances d\u00E9brid\u00E9es. Le premier bal eut lieu au d\u00E9but de 1795. Ces bals furent cr\u00E9\u00E9s par des jeunes gens dont des parents ou des proches avaient \u00E9t\u00E9 guillotin\u00E9s, mais \u00E0 qui la R\u00E9volution avait restitu\u00E9 les biens pr\u00E9c\u00E9demment confisqu\u00E9s. Avec ce retour de fortune, ils cr\u00E9\u00E8rent des bals \u00E0 la fois aristocratiques et d\u00E9cadents pour se retrouver entre eux. La description de ces bals varie, mais leur point commun est de servir de catharsis \u00E0 l'expression \u00E9motionnelle de l'ex\u00E9cution de proches, ainsi que des bouleversements sociaux li\u00E9s \u00E0 la r\u00E9volution. Par la suite, beaucoup trouv\u00E8rent cette id\u00E9e scandaleuse. Les participants portaient des v\u00EAtements de deuil ou des costumes avec des brassards de deuil. \u00C0 l'inverse, certaines femmes portaient des v\u00EAtements gr\u00E9co-romains tr\u00E8s fins, pieds nus ou avec des rubans. Certains portaient aussi des cheveux coup\u00E9s tr\u00E8s courts ou relev\u00E9s, comme ceux des condamn\u00E9s avant leur ex\u00E9cution. Ou encore un ruban ou un fil rouge autour du cou \u00E0 l'emplacement o\u00F9 la lame de la guillotine devait couper. Les femmes portaient leurs cheveux relev\u00E9s \"\u00E0 la victime\" et utilisaient pour ce faire un peigne appel\u00E9 \u00AB cadenette \u00BB. Ce serait l'origine de la \u00AB coiffure \u00E0 la Titus \u00BB. Pour saluer, au lieu d'un signe de t\u00EAte \u00E9l\u00E9gant, un danseur secouait sa t\u00EAte en tous sens pour imiter le moment de la d\u00E9capitation. Un de ces bals aurait eu lieu \u00E0 l'h\u00F4tel Thellusson qui se trouvait dans l'actuelle rue de Provence \u00E0 Paris, un autre \u00E0 l'H\u00F4tel d'Augny. Ronald Schechter, dans son article \u00AB Gothic Thermidor : The Bals des victimes, the Fantastic, and the Production of Historical Knowledge in Post-Terror France \u00BB a cependant tent\u00E9 de montrer que s'il existait bien de telles rumeurs, naissant plus de 20 ans apr\u00E8s les faits, rien ne permet de supposer que de tels bals ont r\u00E9ellement exist\u00E9."@fr . "3184043"^^ . . . . "188761249"^^ . . . . . . "Les Bals des victimes \u00E9taient des bals qui auraient \u00E9t\u00E9 cr\u00E9\u00E9s par des associations apr\u00E8s la p\u00E9riode de la Terreur. Pour \u00EAtre admis dans ces associations ou dans ces bals, on devait avoir eu un proche parent guillotin\u00E9 pendant la R\u00E9volution. Les bals des victimes ont commenc\u00E9 apr\u00E8s l'ex\u00E9cution de Maximilien de Robespierre (28 juillet 1794 : 10 thermidor an II). Comme apr\u00E8s toute p\u00E9riode d'oppression, ce fut une \u00E9poque de lib\u00E9ration et de r\u00E9jouissances d\u00E9brid\u00E9es. Le premier bal eut lieu au d\u00E9but de 1795."@fr . . . .