. . . . . . "Antiestrofa"@es . "Ant\u00EDstrofa"@ca . . . "9933828"^^ . "Antistrophe (po\u00E9sie)"@fr . . "L\u2019antistrophe (grec ancien \u1F00\u03BD\u03C4\u03B9\u03C3\u03C4\u03C1\u03BF\u03C6\u03AE, \u00AB un demi-tour \u00BB, du grec \u03C3\u03C4\u03C1\u03AD\u03C6\u03C9, \u00AB tourner \u00BB) ou \u00AB antode \u00BB appartient \u00E0 l'art choral du th\u00E9\u00E2tre grec antique, issu de la po\u00E9sie lyrique chorale dorienne. Dans un chant lyrique form\u00E9 de groupes de deux ou de trois couplets, c'est le deuxi\u00E8me couplet, r\u00E9pondant au premier, appel\u00E9 \u00AB strophe \u00BB ou \u00AB ode \u00BB. L'antistrophe, semblable pour la mesure (r\u00E9partition des br\u00E8ves et des longues) et le nombre des vers \u00E0 la strophe, reproduit donc le rythme de la strophe, mais effectue \u00E9galement des reprises sonores, verbales, th\u00E9matiques. L'antistrophe se place avant l'\u00E9ventuel troisi\u00E8me couplet, appel\u00E9 \u00AB \u00E9pode \u00BB, c'est-\u00E0-dire \u00AB strophe chant\u00E9e apr\u00E8s coup \u00BB. Elle \u00E9tait accompagn\u00E9e de musique. Le ch\u0153ur, en chantant l'antistrophe, effectue un mouvement de danse, retournant, en sens inverse, \u00E0 la place d'o\u00F9 il \u00E9tait parti pour ex\u00E9cuter le mouvement de danse de la strophe, qui comprenait le m\u00EAme nombre de pas. Ce mouvement se con\u00E7oit ais\u00E9ment dans le cadre d'une orchestra archa\u00EFque trap\u00E9zo\u00EFdale ou rectangulaire. En cas d\u2019orchestra circulaire ou semi-circulaire, les choreutes devaient tourner autour de l'autel ou de la statue de Dionysos, plac\u00E9e sur l\u2019orchestra. Dans les pi\u00E8ces antiques, le ch\u0153ur chantait l\u2019antistrophe en dansant de gauche \u00E0 droite (par rapport au spectateur), apr\u00E8s qu\u2019il avait chant\u00E9 la strophe en dansant de droite \u00E0 gauche. Revenus \u00E0 leur point de d\u00E9part, les choreutes chantaient l'\u00E9pode, une sorte de conclusion, de structure m\u00E9trique diff\u00E9rente. Cette \u00AB triade \u00BB (strophe, antistrophe, \u00E9pode) pouvait \u00EAtre unique (comme dans l\u2019Ajax de Sophocle), r\u00E9p\u00E9t\u00E9e de 3 \u00E0 13 fois, ou absente (Antigone de Sophocle n'en a pas, par exemple) des trag\u00E9dies. On trouve \u00E9galement des antistrophes (en pr\u00E9sence de strophe et d'\u00E9pode) en dehors du th\u00E9\u00E2tre, depuis certaines odes de la po\u00E9sie grecque (Pindare, Odes) jusque dans les po\u00E8mes lyriques de po\u00E8tes europ\u00E9ens tels que Ronsard (Odes), Luigi Alamanni (Hymnes) ou Leconte de Lisle (Po\u00E8mes antiques)."@fr . . . . . . "\u30A2\u30F3\u30C6\u30A3\u30B9\u30C8\u30ED\u30DA\u30FC"@ja . . "\u0410\u043D\u0442\u0438\u0441\u0442\u0440\u043E\u0444\u0430"@uk . . . . . . "133155403"^^ . . . . . "L\u2019antistrophe (grec ancien \u1F00\u03BD\u03C4\u03B9\u03C3\u03C4\u03C1\u03BF\u03C6\u03AE, \u00AB un demi-tour \u00BB, du grec \u03C3\u03C4\u03C1\u03AD\u03C6\u03C9, \u00AB tourner \u00BB) ou \u00AB antode \u00BB appartient \u00E0 l'art choral du th\u00E9\u00E2tre grec antique, issu de la po\u00E9sie lyrique chorale dorienne. Dans un chant lyrique form\u00E9 de groupes de deux ou de trois couplets, c'est le deuxi\u00E8me couplet, r\u00E9pondant au premier, appel\u00E9 \u00AB strophe \u00BB ou \u00AB ode \u00BB. L'antistrophe, semblable pour la mesure (r\u00E9partition des br\u00E8ves et des longues) et le nombre des vers \u00E0 la strophe, reproduit donc le rythme de la strophe, mais effectue \u00E9galement des reprises sonores, verbales, th\u00E9matiques."@fr . . . . . . . "3159"^^ . . . .