. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Monica Farnetti"@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Monica Farnetti"@fr . . . . . . . . . . . . "1998-03-09"^^ . . "Anna Maria Ortese (Rome, 1914 \u2014 Rapallo, 1998) est une romanci\u00E8re, essayiste, journaliste, nouvelliste et po\u00E9tesse italienne. Elle mena d\u00E8s l\u2019enfance une vie vagabonde, d\u2019abord en compagnie de sa famille, puis, adulte, en raison de grandes difficult\u00E9s \u00E9conomiques, ce qui la fera changer, au cours des 84 ann\u00E9es de son existence, 36 fois de lieu de r\u00E9sidence dans 16 villes diff\u00E9rentes. Anna Maria Ortese \u00E9volua d\u2019un r\u00E9alisme magique \u00E0 la mani\u00E8re de Bontempelli dans ses premi\u00E8res nouvelles, vers l\u2019invention fantastique de type surr\u00E9aliste, l\u2019argumentation essayistique et l\u2019observation documentaire n\u00E9o-r\u00E9aliste dans ses romans de l\u2019apr\u00E8s-guerre, jusqu\u2019\u00E0 la th\u00E9matique morale et philosophique de ses derni\u00E8res \u0153uvres. Apr\u00E8s quelques r\u00E9cits parus \u00E9pars dans des journaux, et quelques contributions dans divers quotidiens et revues, sa carri\u00E8re litt\u00E9raire d\u00E9marra v\u00E9ritablement avec la parution en 1953, alors qu\u2019elle r\u00E9sidait \u00E0 Naples, du recueil de textes intitul\u00E9 La Mer ne baigne pas Naples, qui d\u00E9non\u00E7ait, dans une veine m\u00EAlant n\u00E9o-r\u00E9alisme et fable all\u00E9gorique, et dans un style d\u2019\u00E9criture assez recherch\u00E9, la situation sociale dans les bas-fonds de la ville de Naples ; le livre d\u00E9clencha une vive pol\u00E9mique, et vaudra \u00E0 l\u2019auteur une accusation d\u2019anti-napolitanit\u00E9 et une p\u00E9riode d\u2019ostracisme, la classe intellectuelle progressiste napolitaine, dont les membres furent cit\u00E9s nomm\u00E9ment, s\u2019y trouvant en effet accus\u00E9e d\u2019indolence et d\u2019hypocrisie. Viendront ensuite des recueils de nouvelles, des romans \u00E0 forte charge symbolique, allant de la litt\u00E9rature de d\u00E9nonciation \u00E0 la fable all\u00E9gorique, \u00E9crits dans une prose innovante, voire exp\u00E9rimentale, foisonnant d\u2019images inhabituelles et hardies, mais sans jamais tomber dans l\u2019herm\u00E9tisme. Ses \u0153uvres principales sont, hormis La Mer ne baigne pas Naples, d\u00E9j\u00E0 cit\u00E9 : L\u2019Iguane (1965), roman all\u00E9gorique mettant en sc\u00E8ne e.a. l\u2019un de ces monstres charmants, humili\u00E9s et r\u00E9sign\u00E9s, qui sont la pr\u00E9dilection de l\u2019auteur ; Le Port de Tol\u00E8de (1975), vaste roman autobiographique construit sur un entrelacs complexe de plans temporels diff\u00E9rents ; et le succ\u00E8s de librairie La Douleur du chardonneret (1993), roman \u00E9galement all\u00E9gorique et prenant une nouvelle fois pour sujet et d\u00E9cor la ville de Naples. Dans la derni\u00E8re partie de sa vie, Anna Maria Ortese d\u00E9non\u00E7a, dans ses \u00E9crits et dans des interventions publiques, les crimes de l\u2019Homme \u00AB contre la Terre \u00BB, sa \u00AB culture d\u2019arrogance \u00BB, son attitude de tortionnaire vis-\u00E0-vis des \u00AB Peuples faibles \u00BB de la Terre, en particulier les animaux. Tent\u00E9e par l\u2019isolement, et de plus en plus m\u00E9fiante vis-\u00E0-vis d\u2019une r\u00E9alit\u00E9 avec laquelle elle se sentait toujours en conflit, elle n\u2019en pratiqua pas moins, \u00E0 c\u00F4t\u00E9 de la fiction narrative, l\u2019enqu\u00EAte journalistique, mais en r\u00E9pudiant tout programme id\u00E9ologique et toute doctrine litt\u00E9raire. Son \u0153uvre fut couronn\u00E9e par le prix Strega et le prix Viareggio."@fr . . . "Anna Maria Ortese"@en . . . . "61556"^^ . . . "1914-06-13"^^ . "\u0622\u0646\u0627 \u0645\u0627\u0631\u064A\u0627 \u0623\u0648\u0631\u062A\u064A\u0633"@ar . . . . . . . . . "Le voyage d\u2019une journaliste \u00E9crivain : Il mormorio di Parigi d\u2019Anna Maria Ortese"@fr . . . . . "Rapallo"@fr . "Anna Maria Ortese"@de . "Monica Farnetti"@fr . "4231682"^^ . . . . . . . . . "italien"@fr . . . . . . . . "Anna Maria Ortese"@pl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "189002766"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "fr"@fr . "1998-03-09"^^ . . . . . . . . . . . . "Anna Maria Ortese"@fr . . . . . . . . . . . . . . . "\u0622\u0646\u0627 \u0645\u0627\u0631\u064A\u0627 \u0627\u0648\u0631\u062A\u064A\u0633"@arz . . . . . . . "http://journals.openedition.org/italies/3445|p\u00E9riodique=Italies, Revue d\u2019\u00C9tudes Italiennes"@fr . . . . . . . . . . . . "Anna Maria Ortese"@it . . . . . ""@fr . . . . "1914-06-13"^^ . . . . . . . . . . . . "1"^^ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Anna Maria Ortese (Rome, 1914 \u2014 Rapallo, 1998) est une romanci\u00E8re, essayiste, journaliste, nouvelliste et po\u00E9tesse italienne. Elle mena d\u00E8s l\u2019enfance une vie vagabonde, d\u2019abord en compagnie de sa famille, puis, adulte, en raison de grandes difficult\u00E9s \u00E9conomiques, ce qui la fera changer, au cours des 84 ann\u00E9es de son existence, 36 fois de lieu de r\u00E9sidence dans 16 villes diff\u00E9rentes. Son \u0153uvre fut couronn\u00E9e par le prix Strega et le prix Viareggio."@fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "\u041E\u0440\u0442\u0435\u0437\u0435, \u0410\u043D\u043D\u0430-\u041C\u0430\u0440\u0438\u044F"@ru . . . . . . . . . "Anna Maria Ortese"@fr . . . . . . . . . . . "n\u00E9o-r\u00E9alisme ; r\u00E9alisme magique"@fr . . . "it"@fr . . . . "--06-23"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "1997"^^ . . . . . . . . . . . . . . . "Universit\u00E9 de Provence"@fr . . . "* La mer ne baigne pas Naples \n* L'Iguane \n* Le Port de Tol\u00E8de \n* La Douleur du chardonneret"@fr . . . . . . . . . "* prix Viareggio \n* prix Strega \n* prix du Meilleur Livre \u00E9tranger"@fr . "Anna Maria Ortese"@ca . . . . . . "Marie-Anne Rubat du M\u00E9rac"@fr . . . . . . . . "Anna Maria Ortese"@fr . . . .