. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Richard (-1696) est un j\u00E9suite canadien qui fut le premier \u00E0 d\u00E9crire le pays des Naskapi. Pr\u00E9sent \u00E0 Qu\u00E9bec d\u00E8s l'ann\u00E9e 1635 il se rendit l'ann\u00E9e suivante \u00E0 la r\u00E9sidence de Sainte-Anne du Cap-Breton, avec le p\u00E8re d', et, en 1643, il fit la mission de l'\u00EEle de Miscou, avec le p\u00E8re de Lyonne. Il \u00E9tudia avec beaucoup de z\u00E8le et de succ\u00E8s la langue des sauvages de ce pays, et il leur t\u00E9moigna tant de bonne volont\u00E9, qu'ils le prirent en affection."@fr . . . "Andr\u00E9 Richard (-1696) est un j\u00E9suite canadien qui fut le premier \u00E0 d\u00E9crire le pays des Naskapi. Pr\u00E9sent \u00E0 Qu\u00E9bec d\u00E8s l'ann\u00E9e 1635 il se rendit l'ann\u00E9e suivante \u00E0 la r\u00E9sidence de Sainte-Anne du Cap-Breton, avec le p\u00E8re d', et, en 1643, il fit la mission de l'\u00EEle de Miscou, avec le p\u00E8re de Lyonne. Il \u00E9tudia avec beaucoup de z\u00E8le et de succ\u00E8s la langue des sauvages de ce pays, et il leur t\u00E9moigna tant de bonne volont\u00E9, qu'ils le prirent en affection. Dans le port de Nipisiguit, il jeta les fondements d'une habitation pour y secourir les sauvages. Les relations de 1646 font le r\u00E9cit d'un grand danger que courut ce p\u00E8re. Le premier jour de mai, y est-il dit, le p\u00E8re Andr\u00E9 Richard \u00E9tait parti de Nipisiguit, dans une chaloupe, accompagn\u00E9 de deux fran\u00E7ais et d'une famille de sauvages. Le beau temps et le prompt d\u00E9part des glaces avaient fait croire que la c\u00F4te serait libre, comme en effet il trouva jusqu'\u00E0 l'entr\u00E9e du havre de Miscou, qu'il vit ferm\u00E9e d'un grand banc de glaces. De retourner, il n'y avait pas moyen ; la violence du vent de nord-ouest arr\u00EAtait la chaloupe et l'entourait d'une infinit\u00E9 de glaces, contre lesquelles il fallait continuellement combattre. La nuit survint, l\u00E0-dessus un danger \u00E9vident de perdre la vie. Un des sauvages qui n'\u00E9tait pas encore baptis\u00E9, quoique suffisamment instruit, demanda le bapt\u00EAme ; le p\u00E8re le lui accorda ; puis tous d'un commun consentement ont recours \u00E0 Dieu par l'entremise de Notre-Dame, \u00E0 laquelle ils font v\u0153u de je\u00FBner et communier en son honneur, s'ils \u00E9chappent \u00E0 ce danger. reprend la-dessus courage, all\u00E8ge la chaloupe, jette quelques barils de vivres sur les gla\u00E7ons flottants, et, sautant sur les glaces, fait des pes\u00E9es avec le m\u00E2t, sous la chaloupe ; le vent s'augmente et presse si bien les glaces qu'elles semblent assez s\u00FBres pour se sauver \u00E0 terre ; ils y confient leurs vies, laissant le reste \u00E0 l'abandon ; puis, \u00E0 la faveur de la lune et de leurs avirons, qui parfois leur servent de pont, ils cheminent environ une lieue, et arrivent \u00E0 la pointe du jour, \u00E0 l'\u00EEle de Miscou pour y remercier Dieu et sa tr\u00E8s-sainte m\u00E8re de la faveur re\u00E7ue. Le p\u00E8re Richard fit, en 1657, une mission \u00E0 Sainte-Anne-de-Beaupr\u00E9. Il laissa ses missions du golfe en 1662, pour passer en France, o\u00F9 il conduisit un enfant sauvage qu'il avait arrach\u00E9 \u00E0 la cruaut\u00E9 des Gasp\u00E9siens. De retour au Canada en 1669, il se rendit \u00E0 la r\u00E9sidence des Trois-Rivi\u00E8res, dont il devint sup\u00E9rieur en 1674. Il d\u00E9c\u00E9da le 15 d\u00E9cembre 1696."@fr . . . . . . . . . . . "Andr\u00E9 Richard (j\u00E9suite)"@fr . . . . . . . . . . "1328015"^^ . "190600095"^^ . . . . . . "3332"^^ . . . . . . . . . . .