. . . . . . "France"@fr . "200"^^ . . . . . . "\u0421\u0430\u043C\u043E\u0437\u0440\u0435\u0447\u0435\u043D\u043D\u044F"@uk . . . . "978"^^ . "Jean-Pierre de Caussade"@fr . . . . . . "187054050"^^ . . . . . . . . . . . . "2005"^^ . "fran\u00E7aise"@fr . . "2010"^^ . . . "avril"@fr . . . . . . . . . . . "L'abandon est une attitude spirituelle de remise de soi \u00E0 Dieu qui est aussi vieille que le christianisme lui-m\u00EAme. Les P\u00E8res du d\u00E9sert sous le terme de\" renoncement int\u00E9rieur\", du \"d\u00E9tachement radical\" vivaient d\u00E9j\u00E0 une spiritualit\u00E9 de l'abandon. On retrouve cette spiritualit\u00E9 chez de nombreux grands P\u00E8res de l'\u00C9glise, notamment chez Maxime le confesseur qui l'emprunte \u00E0 Evagre le Pontique. On l'a retrouve chez Jean Cassien . Il ne convient pas de se centrer uniquement sur le terme d'abandon pour comprendre l'histoire de cette attitude spirituelle, mais de se r\u00E9f\u00E9rer \u00E0 tous les mots synonymes utilis\u00E9s au cours de l'histoire chr\u00E9tienne pour cerner cette attitude spirituelle. L'acm\u00E9 de cette spiritualit\u00E9 voit le jour aux si\u00E8cles de la mystique rh\u00E9nane et flamande sous le terme de d\u00E9tachement auquel Ma\u00EEtre Eckhart consacre un trait\u00E9, Jan Van Ruysbroeck valorise la pri\u00E8re du fond de l'\u00EAtre sans aucun attachement \u00E0 soi-m\u00EAme, \"sans mode\". Jusqu'au d\u00E9but du XVIIe si\u00E8cle, cette \u00C9cole spirituelle dite \u00C9cole nordique, est, malgr\u00E9 la condamnation de Ma\u00EEtre Eckhart et de Marguerite Porete et des B\u00E9guines, extr\u00EAmement pr\u00E9sente dans de nombreux monast\u00E8res et couvents. Elle avait fortement influenc\u00E9e Jean de la Croix et Th\u00E9r\u00E8se d'Avila. L'ouvrage flamand La perle \u00E9vang\u00E9lique, \u00E9crit par un anonyme, publi\u00E9 en fran\u00E7ais en 1602, illustre l'influence de cette litt\u00E9rature nordique au d\u00E9but du XVIIe. Cette spiritualit\u00E9 est, cependant, en difficult\u00E9 \u00E0 la fin du XVIIe. La condamnation de Miguel de Molinos en 1687 pour qui\u00E9tisme, les proc\u00E8s pour tendances qui\u00E9tistes en 1689 (condamnation de Beno\u00EEt de Canfeld, de Jean de Berni\u00E8res, de Jean-Joseph Surin), puis la condamnation de F\u00E9nelon en 1699 entra\u00EEnent une d\u00E9saffection pour cette spiritualit\u00E9 pourtant traditionnelle. Ce type de spiritualit\u00E9 chr\u00E9tienne revient au devant de la sc\u00E8ne au d\u00E9but du XVIIIe si\u00E8cle en France, \u00E0 travers un petit ouvrage attribu\u00E9 \u00E0 Jean-Pierre de Caussade, L'abandon \u00E0 la Providence divine. Pour saisir le texte attribu\u00E9 \u00E0 Caussade il faut revenir \u00E0 Madame Guyon. Elle a propos\u00E9 une spiritualit\u00E9 de l'abandon qui inqui\u00E9ta Bossuet qui voyait dans cette spiritualit\u00E9, une nouvelle forme de qui\u00E9tisme. Il la fit enfermer durant de nombreuses ann\u00E9es au donjon de Vincennes puis \u00E0 la Bastille. On reconna\u00EEt aujourd'hui la spiritualit\u00E9 de Madame Guyon comme traditionnelle, trouvant son ancrage dans les si\u00E8cles de l'histoire chr\u00E9tienne. La publication des \u0153uvres de Madame Guyon aux \u00E9ditions Honor\u00E9 de Champion par Dominique Tronc a marqu\u00E9 un tournant dans la relecture des \u0153uvres de Mme Guyon. La r\u00E9cente \u00E9dition des Discours sur la vie int\u00E9rieure de Madame Guyon par le Centre St Jean de la Croix manifeste cette r\u00E9habilitation de Mme Guyon. Cet ouvrage est pr\u00E9fac\u00E9 par le p\u00E8re Placide Deseille qui montre combien l'enseignement de Mme Guyon est dans la filiation des P\u00E8res du d\u00E9sert et des grands textes asc\u00E9tiques \"orientaux\". L'\u00E9diteur de cet ouvrage le du centre St Jean de la Croix, est sp\u00E9cialiste de St Jean de la Croix et des mystiques rh\u00E9no-flamands, notamment de Marguerite Porete mise au b\u00FBcher en 1310. Les derniers travaux sur le texte attribu\u00E9 \u00E0 Jean-Pierre de Caussade L'abandon \u00E0 la Providence de Dieu, montrent que ce texte ne peut \u00EAtre un texte de Caussade lui-m\u00EAme, l'\u00E9criture est tr\u00E8s diff\u00E9rente de celle de Caussade, mais est un texte provenant des cercles guyonniens de l'Est de la France qui ont utilis\u00E9 le nom de Caussade pour faire circuler ce texte \u00E0 une \u00E9poque o\u00F9 Mme Guyon avait mauvaise presse. On peut consid\u00E9rer la notion d'abandon comme l'un des \u00E9l\u00E9ments de la spiritualit\u00E9 du XVIIIe, mais bien davantage comme un \u00E9l\u00E9ment majeur de toute la tradition chr\u00E9tienne, des premiers si\u00E8cles \u00E0 Charles de Foucauld."@fr . . . . . . . . . "11484881"^^ . . . "Abandon (spiritualit\u00E9)"@fr . . "470223257"^^ . . "La pri\u00E8re d'abandon. Un chemin de confiance avec Charles de Foucauld"@fr . . "L'abandon est une attitude spirituelle de remise de soi \u00E0 Dieu qui est aussi vieille que le christianisme lui-m\u00EAme. Les P\u00E8res du d\u00E9sert sous le terme de\" renoncement int\u00E9rieur\", du \"d\u00E9tachement radical\" vivaient d\u00E9j\u00E0 une spiritualit\u00E9 de l'abandon. On retrouve cette spiritualit\u00E9 chez de nombreux grands P\u00E8res de l'\u00C9glise, notamment chez Maxime le confesseur qui l'emprunte \u00E0 Evagre le Pontique. On l'a retrouve chez Jean Cassien . Il ne convient pas de se centrer uniquement sur le terme d'abandon pour comprendre l'histoire de cette attitude spirituelle, mais de se r\u00E9f\u00E9rer \u00E0 tous les mots synonymes utilis\u00E9s au cours de l'histoire chr\u00E9tienne pour cerner cette attitude spirituelle. L'acm\u00E9 de cette spiritualit\u00E9 voit le jour aux si\u00E8cles de la mystique rh\u00E9nane et flamande sous le terme de d\u00E9tachemen"@fr . . "L'abandon \u00E0 la providence divine"@fr . . . "8915"^^ . . . . "Dominique Salin"@fr . . . .