This HTML5 document contains 112 embedded RDF statements represented using HTML+Microdata notation.

The embedded RDF content will be recognized by any processor of HTML5 Microdata.

Namespace Prefixes

PrefixIRI
dcthttp://purl.org/dc/terms/
dbohttp://dbpedia.org/ontology/
foafhttp://xmlns.com/foaf/0.1/
rdfshttp://www.w3.org/2000/01/rdf-schema#
category-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/Catégorie:
n8http://fr.dbpedia.org/resource/Modèle:
n9http://fr.dbpedia.org/resource/Fichier:
n6http://commons.wikimedia.org/wiki/Special:FilePath/
wikipedia-frhttp://fr.wikipedia.org/wiki/
rdfhttp://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns#
owlhttp://www.w3.org/2002/07/owl#
dbpedia-frhttp://fr.dbpedia.org/resource/
prop-frhttp://fr.dbpedia.org/property/
provhttp://www.w3.org/ns/prov#
xsdhhttp://www.w3.org/2001/XMLSchema#
wikidatahttp://www.wikidata.org/entity/

Statements

Subject Item
dbpedia-fr:Midi_rouge
rdfs:label
Midi rouge
rdfs:comment
Le « Midi rouge » est un terme historique qui désigne l'attachement initialement au républicanisme en opposition à la royauté française au milieu du XIXe siècle d'une partie de la population du Midi de la France. Le « spectre rouge » désignait les démocrates-socialistes, de la part des conservateurs, notamment lors des élections législatives de 1848, et s'opposait au Midi blanc, de la couleur de la monarchie et du catholicisme.
owl:sameAs
wikidata:Q109045008
dbo:wikiPageID
14159162
dbo:wikiPageRevisionID
187745251
dbo:wikiPageWikiLink
dbpedia-fr:Drap_(Alpes-Maritimes) category-fr:Monarchisme_français dbpedia-fr:Jacques_Médecin dbpedia-fr:Aramon_(Gard) n9:Elections_de_mai_1849.svg dbpedia-fr:Corbère-les-Cabanes category-fr:Légitimisme_français dbpedia-fr:François_Liberti dbpedia-fr:Paul_Balmigère dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_2015 dbpedia-fr:Andrest dbpedia-fr:Plaine_du_Roussillon dbpedia-fr:Massif_central dbpedia-fr:Politique_en_région_Occitanie dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_2004 dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_2010 dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_1992 dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_1998 dbpedia-fr:Cave_coopérative_de_vinification dbpedia-fr:Blan dbpedia-fr:Florac dbpedia-fr:Port_militaire_de_Toulon dbpedia-fr:Gard n9:Juin_1907_Les_Gueux_Montpellier.jpg dbpedia-fr:Ginestas dbpedia-fr:Parti_communiste_français dbpedia-fr:Élections_régionales_françaises_de_1986 dbpedia-fr:Révolte_des_vignerons_de_1907 dbpedia-fr:Radicalisme dbpedia-fr:Alénya dbpedia-fr:Elne dbpedia-fr:Pieds-noirs dbpedia-fr:Hautes-Pyrénées dbpedia-fr:Contes dbpedia-fr:1983 dbpedia-fr:Decazeville dbpedia-fr:Cabestany dbpedia-fr:Carmaux dbpedia-fr:France dbpedia-fr:Alpes-Maritimes dbpedia-fr:Midi_blanc dbpedia-fr:Tarn_(département) dbpedia-fr:Midi_de_la_France dbpedia-fr:Rhône dbpedia-fr:Élections_législatives_françaises_de_1849 dbpedia-fr:Oursbelille dbpedia-fr:Béziers dbpedia-fr:Pyrénées-Orientales dbpedia-fr:La_Grand-Combe dbpedia-fr:Nîmes dbpedia-fr:Émile_Jourdan dbpedia-fr:Ceinture_rouge dbpedia-fr:Estagel dbpedia-fr:Saint-Benoît-de-Carmaux dbpedia-fr:Var_(département) dbpedia-fr:1977 dbpedia-fr:Alès dbpedia-fr:Alain_Clary dbpedia-fr:Lozère_(département) dbpedia-fr:Lucéram dbpedia-fr:Valence-d'Albigeois dbpedia-fr:La_Trinité_(Alpes-Maritimes) dbpedia-fr:Capvern dbpedia-fr:Saint-Martin-du-Var dbpedia-fr:Paillon dbpedia-fr:Gilette dbpedia-fr:Républicanisme dbpedia-fr:Ligue_du_Midi_(comité_de_1870) dbpedia-fr:Roger_Roucaute dbpedia-fr:Soues_(Hautes-Pyrénées) category-fr:Histoire_occitane dbpedia-fr:Aude_(département) dbpedia-fr:Nice-Matin dbpedia-fr:Bazet dbpedia-fr:Histoire_du_socialisme_en_France dbpedia-fr:Carros dbpedia-fr:Jean_Jaurès dbpedia-fr:Royalisme_en_France_au_XIXe_siècle dbpedia-fr:Sète dbpedia-fr:Gilbert_Millet dbpedia-fr:Conques-sur-Orbiel dbpedia-fr:Pouzac dbpedia-fr:Communisme
dbo:wikiPageLength
7694
dct:subject
category-fr:Monarchisme_français category-fr:Histoire_occitane category-fr:Légitimisme_français
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
n8:XXe_siècle n8:S n8:Références n8:Portail n8:XIXe_siècle n8:Citation n8:Ébauche n8:...
prov:wasDerivedFrom
wikipedia-fr:Midi_rouge?oldid=187745251&ns=0
foaf:depiction
n6:Juin_1907_Les_Gueux_Montpellier.jpg n6:Elections_de_mai_1849.svg n6:Gauche_1998.png n6:Gauche_2004.png n6:Gauche_1986.png n6:Gauche_1992.png n6:Gauche_2010.png n6:Gauche_2015.png
dbo:thumbnail
n6:Juin_1907_Les_Gueux_Montpellier.jpg?width=300
foaf:isPrimaryTopicOf
wikipedia-fr:Midi_rouge
dbo:abstract
Le « Midi rouge » est un terme historique qui désigne l'attachement initialement au républicanisme en opposition à la royauté française au milieu du XIXe siècle d'une partie de la population du Midi de la France. Le « spectre rouge » désignait les démocrates-socialistes, de la part des conservateurs, notamment lors des élections législatives de 1848, et s'opposait au Midi blanc, de la couleur de la monarchie et du catholicisme. Par la suite le radicalisme et socialisme puis le communisme se sont historiquement et durablement implantés dans ces territoires. Ils s'appuient essentiellement sur les ouvriers liés aux petites activités industrielles de la région toulousaine, de Carmaux, Decazeville ou d'Alès, mais surtout sur les vignerons de la plaine languedocienne ou roussillonnaise qui, face à leurs difficultés sociales et économiques majeures, développent de fortes valeurs de coopération (symbolisée par les caves coopératives de vinification) et de revendications, comme le montre la Révolte des vignerons de 1907. Jean Jaurès, l'un des fondateurs du socialisme réformiste en France, était natif et député du Tarn. Cette tradition politique a gardé une certaine force jusqu'à la fin du XXe siècle, avec de nombreuses villes moyennes ou communes rurales des contreforts du Massif central contrôlées par des maires communistes, représentatives de ce qui est surnommé depuis le milieu du XIXe siècle le « Midi Rouge ». Ainsi, Béziers a un maire communiste de 1977 à 1983 (Paul Balmigère), Nîmes de 1965 à 1983 (Émile Jourdan) puis de 1995 à 2001 (Alain Clary), Sète de 1959 à 1983 (Pierre Arraut puis Gilbert Martelli) et de 1996 à 2001 (François Liberti), Alès de 1965 à 1989 (Roger Roucaute puis Gilbert Millet). Si ces bastions de la plaine ont pour beaucoup basculé à droite et ont vu une perte progressive d'influence du PCF associé à une montée du vote populiste de droite, de nombreuses communes plus modestes des contreforts du Massif central ou du piémont pyrénéen, de la plaine du Roussillon ou de la vallée du Rhône ont conservé cette couleur politique au début du XXIe siècle : Aramon ou La Grand-Combe dans le Gard ; Conques-sur-Orbiel ou Ginestas dans l'Aude ; Florac en Lozère ; Valence-d'Albigeois, Saint-Benoît-de-Carmaux et Blan dans le Tarn ; Alénya, Cabestany, Corbère-les-Cabanes, Elne ou Estagel dans les Pyrénées-Orientales ; Andrest, Bazet, Capvern, Oursbelille, Pouzac et Soues dans les Hautes-Pyrénées. Néanmoins en 2014, la moitié des communes détenues par le PCF sont regroupées dans seulement 7 départements à travers la France, et seuls les Bouches-du-Rhône font partie de la ceinture du Midi rouge. Le département du Var possédait également, spécifiquement au sein du Midi rouge, la dénomination de « Var rouge » de 1851 à 1980, avec l'existence d'un important mouvement républicain lors du Seconde Empire, puis radical-socialiste. Ceci s'explique par la sociologie et l'économie particulière du département : avant tout rural (et viticole), et également ouvrier par la présence du bassin industriel lié à l'arsenal maritime et l'exitance d'une bourgeoisie toulonnaise décentralisée vis-à-vis de Paris. Dans la période de l'Après-guerre, le reflux du militantisme politique, l'installation importante de Pieds-noirs rapatriés et de néoretraités et l'évolution de la région devenue touristique, fait disparaitre l'influence du socialisme. Le département subit également l'influence des Alpes-Maritimes (le plus important organe de presse régionale dans l'est du département étant Nice-Matin proche du pouvoir médeciniste) au point qu'il faille parler de « Var bleu » après 1984. Autre particularité, celle de la partie orientale des Alpes-Maritimes, le long du Paillon. Surnommée la « vallée rouge », elle comprend notamment les communes de Lucéram, Contes, Drap, La Trinité et également en aval les quartiers populaires niçois de l'Ariane, Pasteur ou Saint-Roch, et fut durant toute la seconde moitié du XXe siècle un bastion communiste. Elle est la seule incarnation du Midi rouge dans le département, avec dans une moindre mesure la vallée du Var (Carros, Saint-Martin-du-Var, Gilette). Les transformations du tissu productif horticole et floricole, la désindustrialisation affectant les industries lourdes, et ainsi une diminution de la part des ouvriers dans la population active, entraina l’érosion de l’électorat communiste.