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Histoire du textile à Laval
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L'histoire du textile à Laval s’étend de l'époque gallo-romaine à nos jours. La ville, dans le département de Mayenne en France, se développe autour du château des ducs de Laval, principalement grâce à l'industrie textile, les toiles de lin de Laval sont exportées dans toute l'Europe et même vers l'Amérique au XVe et XVIe siècle. À tel point qu'au XVIe siècle, le comte de Laval, Guy XIX de Laval, a conféré le monopole de la production, de la vente et de l'exportation du textile aux Lavallois. La Révolution française et l'Empire porteront un coup fatal à cette réussite. Cette industrie ne verra son déclin arriver qu'au début de la révolution industrielle au XIXe siècle avec la mécanisation des métiers à tisser. Plusieurs des dernières usines textiles de Laval ont fermé ses portes au début d
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--09-26 * Mais, pour bien comprendre cela, il faut savoir que le fil se trouve partie au marché de Laval, et partie au marché de la ville de Craon, où les marchands tissiers vont tous les dimanches , et au marché du lundi matin ils font leurs achats. Il n'est guère de lundi qu'il ne soit amené de Craon à Laval pour 3 ou 4000 livres de fils. Les vendeurs sont des marchands filassiers qu'on appelle Cancers , parce qu'ils mangent et sucent les maîtres tissiers malaisés. Ces gens vont dans les provinces d'Anjou et de Bretagne acheter de petits paquets de fil, puis, après les avoir assortis, ils les vendent au marché de Craon. Ce commerce se fait quelquefois à crédit, mais c'est ce qui avec le temps ruine l'acheteur à cause de la survente pour le crédit. Il n'y a nulle règle à ce marché de Craon, on y vend du fil teint, du fil gros, du fil mouillé, et c'est un art de se savoir garantir des supercheries de ce marché. * On a quelquefois voulu attirer à Laval ce marché , mais les gros marchands tissiers s'y opposent toujours , parce que, si le marché du fil était dans cette ville , il n'y aurait si misérable ouvrier qui, sitôt qu'il aurait 50 livres devant lui , ne voulût s'ériger en maître pour travailler à son compte. Car il faut savoir que le commerce de Laval roule sur trois espèces de personnes. Les principaux sont les marchands de toiles en gros qui achètent les toiles en écru, et puis, ou bien ils les blanchissent et envoient vendre au loin, ou bien ils les emballent et envoient en écru à leurs commettants , à Senlis, Beaumont, Troyes , Lyon., etc. * Les seconds sont les marchands tissiers ou maîtres tisserands qui ne font pas les toiles , mais les font faire. Ceux-là achètent le fil à Laval ou à Craon , l'assortissent, font les tresses ou ourdissages et chaînes, et les baillent à têtre à des apprentis, à des compagnons ou à des ouvriers tissiers qui n'ont pas le moyen de travailler à leur compte. * Or, comme ces ouvriers dépendent des maîtres qui veulent trop gagner sur eux, de même les maîtres dépendent des marchands acheteurs , et les uns et les autres n'ont visé que de s'entre tromper; et c'est pour cela qu'il faudrait des règlements. * Les troisièmes sont les ouvriers qui sont simples artisans , qui n'ont que leur métive , et dont le plus riche n'a pas pour 100 livres de tout bien en meubles. * De la première espèce, il y en a encore trente, de la seconde on en compterait bien cinq cents, et plus de cinq mille de la troisième. * Sitôt qu'un tissier ouvrier peut parvenir à avoir devant lui 100 livres d'argent, il fait une toile à son compte avec le fil qu'il achète à Laval, et qui n'est pas si beau que celui qu'on trouve à Craon , où il n'y a que les gros maîtres tissiers qui puissent aller faire emplette qui du moins doit être de 200 à 300 livres pour pouvoir trouver des assortiments. * Ces tissiers ouvriers vivent au jour la journée , à proportion de l'ouvrage qu'ils font, qui est présumé payé à proportion du travail; et c'est pourquoi le marché du grain est toujours gros à Laval, parce qu'il faut que tout ce peuple et les familles vivent. Les femmes et les enfants dévident le fil, ce qui occupe un grand peuple , demeurant tant aux environs de Laval qu'en de petites closeries de 20 livres, 30 livres et 40 livres de ferme, où ils vivent des fruits qu'ils récoltent, et tirent du revenu de leur travail de quoi payer leurs petites fermes. Il est vrai que la plupart de ceux qui sont ainsi épars à la campagne, travaillent à leur compte et ont un , deux ou trois ouvriers. * Les maîtres qui sont, tant en ville qu'à la campagne, font travailler sous eux de ces artisans , ouvriers plus ou moins , à proportion de leurs moyens. On a remarqué qu'il faut qu'un homme ait au moins 6000 livres pour faire travailler trente ouvriers. * Ces ouvriers se forment dans le pays, tant des enfants originaires que de quantité de Normands qui s'y viennent fixer. Il serait encore bien plus grand, plus formé et plus habile s'il fallait faire un apprentissage , car personne n'en fait. Ce n'est pas qu'il ne fût dangereux d'introduire une maîtrise , ce n'est qu'un moyen pour écarter ceux qui ne peuvent faire les frais de réception, joint que les maîtres ne font qu'engendrer procès ; on a donc agi sagement à Laval en supprimant ou empêchant cette maîtrise; mais il faudrait qu'il se fit des apprentissages, du moins comme il a été dit à propos des orphelins. * Il n'y a que les cessations du commerce qui fassent déserter les ouvriers , auxquels cas ils vont à l'armée , et ne sortent pas du royaume. On a déjà ci-dessus touché partie de la cause des défauts de la manufacture ; il y aurait encore beaucoup à ajouter , mais le défaut le plus considérable est l'usage que les gros maîtres tissiers ont introduit de faire les pièces de toile de 100 et 120 aunes de long. Ce qu'ils entretiennent exprès afin que les petits tissiers ne puissent entreprendre des toiles fines ; parce qu'il faut être riche pour faire d'assez grosses emplettes de fil pour trouver l'assortiment d'une aussi grande quantité qui est nécessaire pour une pièce de 100 aunes ; étant plus facile de trouver de quoi faire une petite pièce qu'une grande; il serait à propos de défendre les toiles au-dessus de 50 aunes. Il en viendrait plusieurs biens, entr'autres que les médiocres tissiers feraient des toiles fines; 2° que leur argent roulerait plus vite; 3° que les ouvriers ne se fatigueraient pas tant sur une longue pièce. Qu'on ne dise pas qu'il est libre aux moyens tissiers d'en faire de plus courtes , parce que les gros tissiers ont introduit l'usage de faire rejeter les petites pièces qu'on croit n'avoir été faites que par des misérables, au lieu que, si c'était le droit commun , il n'y aurait plus de distinction. D'icellui temps que j'ai predit, Je vieulx parler, sans contredit, Touchant les marchants de Laval, Sans d'eulx alleguer aucun mal, Car ilz n'avoient a gre le temps Ainsi comme ilz ont a present. En Laval que trois n'en avoit Qui ensemble faisaient leur faict. Et trois lavandiers us avoient Qui leurs toiles Si blandissoient, Sur la riviere devers Botz, Oil de toiles avoient beau lotz. Les Espaignols si descendoient, Et leurs toiles si achaptoient Dont il demouroit grant argent Qui soustenait beaucoup de gens. Mais incontinent, pour deduyt, Et que cbacun faisoit proffit Envyron cette toilerie Et qu'ainsi us gaignoient leur vie, Leurs mestiers laisserent en effect Pour parvenir a plus grand faict; Tellament que grands mectairies, Grands domaines et clouseries Ont acquis, et, en peu de temps, Que les ungs ont rentes et cens, Debvoirs et aultres revenus Qui estoient pouvres et menuz, Et par lours sens et vaillantie Ont assurance de leur vie. Qu'il leur est chose magnifique Et proffit a tout bien publique Et incontinent, sans faintie, Vindrent trouver aultre praierie Pres Panlivard et Chantelou.... . * Ce à quoi il n'y a qu'un seul remède , qui est de confirmer les anciens et nouveaux règlements , et ordonner que les toiles seront de fil égal à Laval comme en Normandie et en Bretagne ; c'est là le fondement de la manufacture.de Laval, laquelle sur la fin du dernier siècle et au commencement de celui-ci, était meilleure et en plus grande réputation qu'elle n'est aujourd'hui, qu'elle parait fort diminuée , ce que l'on attribue à deux sortes de causes , les unes internes , les autres externes. * Les causes internes sont: 1° Le défaut de certitude des laises ou largeurs , car bien qu'il n'importe guère quelle largeur ait une étoffe, pourvu qu'elle soit bonne, il y a certains besoins dans la vie qui demandent certaines largeurs à certaines étoffes. Cela peut changer suivant les différentes modes, mais quand une fois une certaine largeur est introduite , elle doit être inviolable. Cela n'est point impossible, comme disent les tisserands, puisque non-seulement les étoffes de laines sont fabriquées sur le pied, mais encore en Hollande , les toiles de Bretagne , de Normandie et autres, se trouvent très exactement égales en chaque espèce. Cessant quoi, et si peu qu'il y ait de fraude et de diminution, le marchand forain qui en a affaire de certaine largeur, en ayant demandé , et trouvant les pièces inégales, bien qu'avec peu de différence, il trouve ses mesures rompues, et il cherche à se pourvoir ailleurs, surtout dans les royaumes voisins où l'on trouve des assortiments d'une égalité incroyable. 2° Le défaut de bonté de la marchandise, sur quoi il faut remarquer que, bien qu'il ne croisse pas quantité de lins dans le comté de Laval, néanmoins si peu qu'il y en ait, ils ne sont pas fins. Ils sont très forts et propres à faire de la toile de durée , ainsi qu'il parait parles toiles pour voiles de navires. Mais les lins qui viennent d'Anjou et des frontières de Bretagne sont fins et forts , et cependant il semble que tous ceux par les mains desquels passe cette matière , disputent à qui en diminuera le plus la bonté. En effet, non-seulement les laboureurs négligeant leurs anciens lins parce qu'ils ne rendaient pas tant, ont fait venir des graines de grand lin de Hollande qui rend beaucoup plus , mais aussi qui est beaucoup plus mol, moins sec et moins fort ; et, au lieu de le préparer à l'antique dans l'eau, ils l'exposent au serein , qui, ayant une qualité dissolvante , le brise et l'use avant qu'il ne soit préparé. Ensuite les poupeliers le mêlent et l'altèrent en l'accommodant, et souvent y mêlent des chanvres ; puis, quand le lin est filé, au lieu de le faire blanchir à la lessive, ils le lavent avec diverses mixtures pour le teindre; ensuite les tissiers , sous prétexte de le rendre plus doux , le battent et l'usent. Les blanchisseurs ensuite font galmer ou pourrir les toiles dans des pourrissoirs. mettent de la chaux dans leurs lessives, et battent tellement les toiles qu'il n'y reste que la corde sans grain, et enfin le marchand en gros, pour réparer le dernier défaut, fait battre sur un marbre les toiles blanches pour les unir et remplir. Il ne faut pas après cela s'étonner si dans l'usage il se trouve si grande différence entre une pièce de toile achetée d'un marchand, et celle faite par un bourgeois. Celle-ci sert huit ou dix ans, au lieu que celle du marchand ne durera pas peut-être deux ou trois ans. 3° Le défaut de bonté dans la façon, c'est-à;dire par l'inégalité du fil dont a été ci-devant parlé. Ce qui est un défaut sensible , mais le plus facile à remédier. * Les causes externes de la diminution de la manufacture viennent principalement do la diminution du commerce. Car on ne peut fabriquer qu'à proportion qu'on débite. Le débit des toiles à Laval est ou hors le royaume ou dans le royaume. Le débit ou commerce hors le royaume a toujours été plus considérable , non-seulement par l'étendue et quantité, mais encore par ses suites. Parce que, outre que ci-devant il y avait du moins les trois quarts des toiles de Laval qui sortaient du royaume pour l'Espagne, l'Afrique et les Indes, c'est que, en contre-échange, on ne rapportait ordinairement que des espèces d'or et d'argent, ou en tistensiles ou en barres , ou en monnaie, ce qui était une des plus grandes ressources de la France pour se fournir d'espèces. Mais les Espagnols voulant rompre ce commerce, ont chargé les toiles de France d'impôts, et en ont déchargé celles des Pays-Bas et d'Allemagne , et même il y a dix ou douze ans qu'ils affectent de faire partir les galions pour les Indes avant l'arrivée des navires de France , en sorte qu'il fallut que les marchandises françaises attendissent trois ans , et cependant ce commerce s'est rompu. Ce qui ruina en partie les marchands de Laval qui y étaient intéressés , et ceux de Laval qui trafiquaient pour l'Espagne , ont depuis la guerre été réduits à la dernière extrémité , ayant été cinq ans sans faire aucun envoi Jusqu'à ce qu'il y ait eu liberté d'envoyer par terre en 1694. * Sur quoi on observera la différence qu'il y a eu entre cette guerre dernière et la longue guerre qui se termina par la paix des Pyrénées. En ce qu'aujourd'hui que la guerre est universelle , ou du moins que la France est en guerre avec l'Angleterre, la Hollande , l'Allemagne et l'Espagne, il n'y a aucun moyen de commerce par entrepôt, au lieu que, durant la guerre que l'on appela d'Espagne, on trouva tout aussitôt le chemin du commerce par le moyen des Anglais et des Hollandais, et ce fut dans ce temps-là que se firent les plus grosses fortunes de Laval. Ce que, depuis cette guerre , quelques marchands ayant voulu essayer par le moyen des Génois et autres, le tout leur a réussi très cruellement et ils ont tout perdu. * La seconde cause de la diminution du commerce de Laval, est l'excès des droits qu'il paie. On égale les toiles de Laval à celles de Hollande, et des toiles de 15 , 20 et trente sols Faune tout au plus, paient à raison de 110 livres de traites aussi bien que les toiles de 5 et 6 livres l'aune, en quoi il y a une surprise ou du moins une équivoque trop grossière; parce que les règlements de Laval disent que les toiles de Laval doivent être toutes de pur lin, ou de pur chanvre, c'est-à-dire sans mélange de l'un et de l'autre, les fermiers généraux expliquent cela comme s'il était dit qu'elles seront de fin lin qui doit payer 20 livres par cent, au lieu que le cent des toiles d'étoupes de lin ne doit payer que 3 livres 10 sols, ainsi que les marchands de Troyes l'ont fait expliquer par arrêt du conseil de 1695. Parce qu'en effet les toiles de Laval ne sont pas composées de fin lin , mais seulement de lin grossièrement lavé, d'étoupes dont il ne faut point d'autre preuve que la vilité du prix de 15 sols et 20 sols , en comparaison de 100 sols et G livres. Outre qu'on ne peut comprendre comment les marchands de Troyes pour les toiles de Laval ne doivent que 3 livres 10 sols, et les passent hors le royaume, et que les marchands de Laval paient pour les mêmes toiles 10 livres. * A quoi l'on peut ajouter une autre surcharge , qui est celle de la traite foraine d'Anjou, qu'on appelle vulgairement la traite par terre. Car, sous prétexte que Henri IV, par ses déclarations de 1594 et 1595, avait voulu que, pour obvier aux fraudes que l'on commettait contre les droits , il y eût un bureau dans la ville de Laval pour donner des décharges,'des acquits à caution, ceux auxquels le même Roi engagea cette traite à vil prix, le mirent en possession de faire payer aux marchandises de Laval cette traite, laquelle n'étant due que pour les marchandises qui sortaient ou passaient par l'Anjou, vicomté de Beaumont et de Thouars, pour sortir du royaume , il s'ensuivait qu'elle ne pouvait être due pour les marchandises du comte de Laval, qui n'est et n'a jamais été du duché d'Anjou ; et néanmoins les engagistes , malgré les oppositions des marchands de Laval, se sont toujours maintenus dans la perception de cette traite réglée à 2 livres pour cent pour les marchandises de Laval à Vitré ou Saint-Malo , sans approcher de plus de six lieues d'Anjou. Ce qui est une très grande et injuste surcharge pour le commerce. * La troisième cause de la diminution du commerce de Laval, est la facilité qu'on eut dans la suite de laisser passer en France des toiles étrangères, et même celles de coton. Il est vrai que depuis quelques années on y a mis de grosses traites qui en ont retardé l'entrée, et aussi on a vu que depuis quelques années les commissionnaires de Laval ont eu plus d'occupations qu'ils n'en avaient jamais eu de la part des marchands de France. Ce qui a un peu fait respirer la manufacture que les premières années de cette guerre avaient presque ruinée. Les toiles ayant été cinq ans sans soulever, ce qui a fait que plusieurs, après les avoir gardé cinq ans, quatre ans, trois ans, ont été forcés de les donner à 30 pour cent de perte pour avoir de l'argent comptant. * La quatrième cause de la diminution du commerce de Laval a été l'émulation de quelques villes voisines , comme le Mans, Mayenne , au Maine, Château-Gontier, Cholet, en Anjou , qui voyant que le commerce s'établissait à Laval, se sont avisées aussi depuis quarante à cinquante ans d'attirer des ouvriers, lesquels n'y étant gênés par aucuns règlements , et débitant toutes sortes de marchandises bonnes ou mauvaises , ont établi chez eux une espèce de manufacture , surtout à Cholet, où elle n'est guère moins grande qu'à Laval. Et ce voyant, mondit seigneur que sa ville augmentoit chacun jour en gros marchands, en édifices, et adverty du Saint Esprit, manda certains marchands et notables gens d'église, paroissiens de Saint-Melayne, qui fut en l'an 1485, où avoit été l'année précédente grande mortalité en cette dite ville de Laval, remonstre ledit seigneur aux dits paroissiens et qui allèrent par devers lui au chasteau de cette dite ville, qui leur estoit licite et convenable de trouver les façons et manières qu'ils eussent es forsbourgs du Pont-de-Mayenne, autre église parochiale que l'église de Saint-Melayne, qu'ils eussent une certaine place à icelle construire, qu'il la leur délivreroit, déchargeroit et indemneroit de toutes rentes et charges, que en communiquassent avecques les bourgeois, marchands et autres, et leur donneroit quelque belle relique pour grande augmentation et faire valoir la dite église
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Statuts du Témoignage de Leclerc du Flécheray Extrait de Guillaume Le Doyen Extrait de la relation de Guillaume Le Doyen pour 1484 Extrait de la relation de Guillaume Le Doyen
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