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| - La langue officielle du Kazakhstan est le kazakh. Depuis l’indépendance en 1990, les Kazakhs sont redevenus majoritaires dans leur pays en 2001 devant les Russes autrefois les plus nombreux ; ainsi, entre 1999 et 2009, les Russes sont passés de 30 % de la population du pays à 24 % (ils étaient même 46 % en 1996), alors que les Kazakhs sont passés de 53 % à 63 % (ils n'étaient même que 36 % avant l’indépendance, après un minimum de 29 % en 1962). La compréhension orale du russe est passée de 95 % à 94 % entre 1999 et 2009, alors que celle du kazakh est passé de 64 % à 74 %. (fr)
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| - La langue officielle du Kazakhstan est le kazakh. Depuis l’indépendance en 1990, les Kazakhs sont redevenus majoritaires dans leur pays en 2001 devant les Russes autrefois les plus nombreux ; ainsi, entre 1999 et 2009, les Russes sont passés de 30 % de la population du pays à 24 % (ils étaient même 46 % en 1996), alors que les Kazakhs sont passés de 53 % à 63 % (ils n'étaient même que 36 % avant l’indépendance, après un minimum de 29 % en 1962). La compréhension orale du russe est passée de 95 % à 94 % entre 1999 et 2009, alors que celle du kazakh est passé de 64 % à 74 %. Il faut savoir parler et lire le kazakh pour être député ou accéder à un emploi dans l'administration, mais l'interdiction est théorique, et rarement appliquée. Le russe est la langue la plus utilisée dans les villes, notamment dans le nord, où est concentrée l'essentiel de la population slave. L'alphabet latin sera adopté à l'horizon 2025 pour écrire le kazakh, en remplacement de l'alphabet cyrillique. Le russe est resté la langue véhiculaire entre les différentes ethnies, et cette langue est toujours présente dans les médias. D'un point de vue migratoire, le russe est très important pour circuler dans la communauté des États indépendants. Dans l'enseignement, à l'indépendance, deux tiers des écoles enseignaient en russe contre un tiers en kazakh, alors qu'en 2013 ce rapport s'est inversé. Il y a d'autres langues minoritaires, comme l'ouzbek, le turkmène, le kirghiz, le tatar et l'ukrainien. Les citoyens d'origine allemande, qui constituent 1,1 % de la population du pays en 2009 (contre 2,4 % en 1999), et qui furent déportés sous Staline après 1944, parlent le russe, l'allemand étant très rarement pratiqué (seulement 17 % d'entre eux ont gardé leur langue maternelle allemande). D'autres petits groupes ethniques, isolés de leurs pays d'origines, comme les Biélorusses, les Koryo-sarams, les Moldaves et les Baltes parlent le russe. Il y a aussi un grand nombre de Coréens au Kazakhstan, mais seuls un petit nombre parle le Coréen, les plus jeunes parlent tous russe.[réf. nécessaire] Dans les grandes villes, l'anglais devient une langue enseignée très importante d'un point de vue universitaire, et dans une moindre mesure, le chinois (mandarin). (fr)
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