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| - Les peuples ayant précédé Israël semblent avoir pratiqué la prostitution féminine et masculine rituelle au service de Baal ou Ba'al (hébreu : בָּעַל, Báʿal, qui signifie seigneur) et d'Astarté ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu, et la Bible condamne les pratiques idolâtres. Babylone est qualifiée de "prostituée". Sous le règne de Roboam, fils de Salomon, les textes rapportent que la prostitution masculine était officielle dans le pays. La condamnation de ces pratiques idolâtres intègre celle de l'homosexualité. Elle apparaît dans le Lévitique et ne semble concerner que les relations entre hommes. Aucune mention n'est faite aux femmes. En dehors de cette source unique, la Bible n’aborde jamais la question des rapports homosexuels. (fr)
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| - Les peuples ayant précédé Israël semblent avoir pratiqué la prostitution féminine et masculine rituelle au service de Baal ou Ba'al (hébreu : בָּעַל, Báʿal, qui signifie seigneur) et d'Astarté ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu, et la Bible condamne les pratiques idolâtres. Babylone est qualifiée de "prostituée". Sous le règne de Roboam, fils de Salomon, les textes rapportent que la prostitution masculine était officielle dans le pays. La condamnation de ces pratiques idolâtres intègre celle de l'homosexualité. Elle apparaît dans le Lévitique et ne semble concerner que les relations entre hommes. Aucune mention n'est faite aux femmes. En dehors de cette source unique, la Bible n’aborde jamais la question des rapports homosexuels. Selon John Boswell, l'hostilité et les préjugés du judaïsme face aux pratiques liées à l'homosexualité pourraient s'expliquer par leur lien avec des rituels liés au paganisme et la prostitution sacrée. Alain Daniélou nous indique que les anciens Hébreux ont connu la prostitution sacrée masculine et féminine. Néanmoins les textes bibliques évoquent aussi la tendre amitié qui unit le deuxième roi d'Israël David à Jonathan (en hébreu: יְהוֹנָתָן / יוֹנָתָן "celui que Dieu a donné") fils de Saul : « Or il advint que l'âme de Jonathan se lia à l'âme de David et que Jonathan l'aima comme lui-même ». Après la mort de ce dernier au combat, David se plaint : « Je suis en détresse à cause de toi, mon frère Jonathan, tu m'étais très cher, ton amour était pour moi plus merveilleux que l'amour des femmes ». Ces lignes ne confirment ou n'infirment pas un caractère homosexuel de la relation mais sont reprises à leur compte par différents mouvements contemporains qui militent pour les droits des homosexuels. Les pratiques homosexuelles semblent pourtant bien avoir existé dans l'antiquité d'Israël comme le rapporte l'historien Juif Flavius Josèphe en parlant des religieux Zélotes (en grec : ζηλωτής zelotes ; קנאים ou Qiniim en hébreu) révolutionnaires lors de la résistance désespérée de Jérusalem assiégée par les Romains : « Parmi les Zélotes, le contingent des Galiléens se distinguait par son imagination dans le mal et son audace... Leur désir de pillage était insatiable et ils n'arrêtaient pas de perquisitionner dans les riches demeures ; l'assassinat des hommes et le viol des femmes était leur amusement ; ils dévoraient leurs dépouilles arrosées de sang et, ne sachant qu'inventer, prenaient sans vergogne les mœurs des femmes, arrangeaient leurs cheveux avec soin, portaient des vêtements féminins, s'inondaient de parfums et se faisaient les yeux pour rehausser leur beauté. Non contents d'imiter la coquetterie des femmes, ils prenaient leurs passions et ils imaginaient des amours contre nature. Ils se vautraient dans la ville comme dans un bordel et souillaient la cité tout entière de leurs actions impures. Mais, avec une apparence de femme, ils avaient un bras d'assassin et, s'approchant avec une démarche lascive, ils se transformaient brusquement en guerriers, tiraient leur glaive de dessous leur robe fine et colorée, et transperçaient qui ils rencontraient. » (fr)
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