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| - N'ayant pas de remède, le rhume banal, infection bénigne, reçoit beaucoup moins d'attention que de nombreuses affections moins courantes. Le coût du rhume est important. Les jours de travail manqués sont les facteurs contribuant au coût du rhume pour les économies, mais aussi de manière importante les réponses thérapeutiques inutile ou inappropriées, et la surprescription. Dans tout le pays[Lequel ?], des millions de personnes atteintes de cette affectation bénigne demeurent immobilisées à la maison, prenant pilules, pastilles, ou différents remèdes miracles, alors qu'elles mènent une guerre bien trop familière contre un virus imbattable ; cette guerre coûte par exemple à l'économie américaine environ 40 milliards de dollars par an, beaucoup plus que d'autres conditions comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque et l'emphysème. Hors de ces 40 milliards, plus de 1,1 milliard de dollars sont dépensés chaque année pour 41 millions de prescriptions d'antibiotiques pour des personnes souffrant de rhume ; bien que les antibiotiques n'aient aucun effet sur une maladie virale. Le rhume conduit aux États-Unis à plus de 100 millions de visites chez le médecin et une estimation prudente des coûts de 7,7 milliards de dollars par an. Plus d'un tiers des patients qui ont consulté un médecin ont reçu une prescription d'antibiotique. Le même constat s'impose en France d'une surprescription dans les cas de rhinopharyngite (rhume). (fr)
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