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| - Francesco Crispi (né le 4 octobre 1818 à Ribera, près d'Agrigente, dans le royaume des Deux-Siciles et mort le 12 août 1901 à Naples) est un homme d'État du royaume d'Italie, d'origine arberesh. Figure de proue du Risorgimento, il fut l'un des organisateurs de la Révolution sicilienne de 1848 et joue un rôle de premier plan dans la préparation et le déroulement de l'expédition des Mille de Garibaldi, à laquelle il participa. D'abord mazzinien, il se convertit aux idéaux royalistes en 1864. Anticlérical et hostile au Vatican, il fut, après l'unification de l'Italie, quatre fois Président du Conseil des ministres du 7 août 1887 au 6 février 1891, puis du 15 décembre 1893 au 14 juin 1896. Au cours de la première période, il était également ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Intérieur, au cours de la seconde, il était également ministre de l'Intérieur. Il a été le premier Sudiste à devenir Premier ministre. En politique étrangère, il cultive l'amitié avec l'Allemagne, qui fait partie avec l'Italie et l'Autriche de la Triple Alliance. Il s'oppose presque toujours à la France, contre laquelle il renforce l'armée et la marine. Ses gouvernements se distinguent par d'importantes réformes sociales (comme le code Zanardelli, qui abolit la peine de mort et introduit la liberté de grève), mais aussi par la guerre contre les anarchistes et les socialistes, dont les soulèvements des Faisceaux siciliens (Fasci Siciliani) sont réprimés par la loi martiale. Dans le domaine économique, son quatrième gouvernement a amélioré les conditions du pays. Cependant, Crispi soutient une politique coloniale coûteuse en Afrique qui, après quelques succès, conduit à la défaite d'Adoua en 1896, un événement qui met fin à sa carrière politique. Son principal adversaire politique est Giovanni Giolitti qui le remplace à la tête du pays. (fr)
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