prop-fr:légende
| - Dessin représentant « Nicolaus von Cusa cardinal », coiffé du Galero cardinalice, dans la Chronique de Nuremberg , de Hartmann Schedel . (fr)
- Portrait de Nicolas de Cues en donateur, priant au pied de la Croix, par le Maître de la Vie de Marie, provenant du retable du maître-autel de la chapelle de l', à Bernkastel-Kues dont il fut le commanditaire. [Détail]. (fr)
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prop-fr:texte
| - Pour les Grecs en effet, l’in-fini est le "négatif" du fini auquel il est . Soit un indéfini vague, sans contour, et chaotique, un peu comme . Alors que pour nous, l’infini c’est un peu une sorte de « plus-grand-que-le-plus-grand », donc un "immense" à la puissance n, infini = "sans fin" et donc positif, promesse d'éternité ; pour les Grecs infini = "pas fini". Pour nous, la fin est associée à la fermeture, à la limite, à l'entrave, à la mort ; pour les Grecs le fini est associé à la forme reconnaissable, à l'identité, au parachevé. Pour les Grecs anciens, l'infinité est donc une infinitude, un improbable flou mathématique incommensurable , un vertige, c’est donc l’effroi maximum. Pour eux, seul ce qui est mesuré est équilibré et harmonieux, le mesurable rationnel est rassurant, à la fois sur les plans mathématique, métaphysique et psychologique : ainsi, la tempérance et la modération, qui sont d’abord connaissance de soi et de ses limites, sont seules souhaitables ; l’hubris [{{grec ancien|ὕϐρις}}], la démesure, dont relève l’infini en tant que non mesurable, était pour eux du côté de la folie, de l'irrationnel, de la violence débridée des passions. (fr)
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