has abstract
| - L’Australie est une démocratie multipartite. Historiquement, la vie politique s'y est axée sur une opposition entre le Parti travailliste et une succession de partis ou de coalitions anti-travaillistes (parfois appelés simplement non-Labor par les historiens), dont l'idéologie a évolué au fil du XXe siècle. Aujourd'hui, le principal opposant aux Travaillistes est le Parti libéral (conservateur). Il s'agit donc essentiellement d'un bipartisme, bien qu'il y ait d'autres partis importants - notamment les Verts. Né dans les années 1890, et issu des mouvements syndicaux, le Parti travailliste est le plus vieux parti politique du pays. Lors de la première décennie du XXe siècle, il existe trois forces politiques au Parlement : le Parti travailliste, le Parti protectionniste et le Parti pour le libre-échange (Free Trade Party). Malgré leur opposition fondamentale sur un aspect clef de la politique économique, ces deux derniers s'entendent sur leur opposition aux Travaillistes, et en 1909 opèrent une fusion surprenante pour fonder le Parti libéral du Commonwealth, ancêtre du Parti libéral actuel. Après diverses restructurations, l'actuel Parti libéral est établi en 1944 par Robert Menzies, qui accepte notamment les fondements de l'État-providence mis en place par les Travaillistes. Son principal allié, le Parti national, est né en 1920 pour défendre les intérêts des fermiers et des communautés rurales ; les Libéraux, les Nationaux et deux autres partis de droite forment ensemble « la Coalition », en place sous diverses formes depuis 1923. Il est donc courant de dire que la vie politique australienne s'articule autour d'une opposition entre les Travaillistes et la Coalition. (fr)
|